Fin de saison : Arrow (saison 6)

La saison six d’Arrow s’est conclue après ce qui semble être dix ans mais est en fait juste vingt-trois épisodes de mafia du crime, d’enquête du FBI et d’Oliver-bashing. Tous ne sont pas parvenus à me captiver mais je suis encore là aujourd’hui, donc il doit bien avoir une raison et cette raison est que je préfère déjà me préparer au cross-over suivant en ne prenant pas de retard, diantre le DC-verse est très bien pensé. Je suis épuisée des aventures d’Oliver Queen, qui reviennent d’ores et déjà la saison prochaine ; un été pour se reposer va devoir suffire.

Vous l’aurez compris, je n’ai pas adoré cette saison ni les précédentes mais je vais tout de même prendre le temps de revenir sur les bons points comme sur les mauvais, de la saison et du finale.

Et fière de l’être, cocotte. The CW via Supernatural Legend

La saison en quelques trop de mots

Pour ceux qui étaient déjà nés à l’époque (il y a dix ans, donc), la saison cinq se concluait sur l’explosion de Lian Yu, qui mettait en danger tout le monde sauf Oliver et son fils William. J’ai parlé machinalement, mais je m’aperçois qu’il faut que je clarifie la chose vu qu’on est dans une série de super-héros : par « tout le monde », je veux dire « tous les héros de la série ». Non pas que ça ait beaucoup d’importance, vu qu’au final, la seule macchabée sera Samantha la maman, parce qu’il ne fait pas bon d’être une civile sur une île remplie de dangers ; mais je m’avance.

« I did not have sexual relations with this woman. » The CW via Supernatural Legend

La flèche est hors du carquois

Si l’explosion de l’île n’aura pas eu de conséquences au très long terme, mis à part un coma pour Thea, mais j’oublie toujours pourquoi elle est encore là Thea alors qu’elle arrête pas de dire qu’elle va partir (ce qu’elle finit par faire cette saison), et quelques séquelles sur Diggle, la storyline de la drogue prise en cachette pour contrer un dommage nerveux irréparable qui sera réparé tout est beau sous le soleil ; peu de conséquences, donc, si ce n’est qu’elle fera d’Oliver un papa par défaut mais ravi (c’est mimi). Non, le vrai problème de la saison est le fait qu’une photo d’Oliver en costume du Green Arrow se met à circuler à la fin du premier épisode, définissant deux nouveaux ennemis pour nos Justiciers de Starling City : celui qui a leaké la photo et l’agente du FBI Samathan Watson, bien décidée à exposer Monsieur le maire pour le criminel qu’il est. [Car oui, Oliver est un criminel, même s’il est réformé, il a tout de même tué pas mal de personnes au passage, oups.]

Commençons par le mystère de la photo, qui est vite identifiée comme truquée mais le mal est fait. La Team Arrow finit par remonter les traces jusqu’à un certain Cayden James (Michael Emerson), qui travaille avec Black Siren ou, comme tout le monde semble l’appeler, « Not-Laurel », puis vers un réseau bien plus grand. James est très fâché contre Green Arrow, très très fâché, et il vide complètement les caisses de la ville, si bien qu’Oliver est aussi mis à mal en tant que maire (dure la vie). Il pense en fait que Green Arrow a tué son fils, mais ce n’est pas vrai et, vers la mi-saison, on apprend que le vrai méchant est Ricardo Diaz (Kirk Acevodo), un psychopathe qui rêvé de devenir le plus grand crimelord de la cour de récré. Il achète quasi toute le gouvernement et la police de la ville, soit avec de l’argent, soit en les menaçant, soit en les tuant : bref, un méchant pas hyper puissant, mais complètement fou donc en fait très puissant.

Le procès d’Oliver Queen ou le chalumeau de la paix. Pfff. The CW via Bleeding cool

L’enquête de Watson mène à l’arrestation d’Oliver, puis à sa libération sous caution alors que Quentin devient maire. Oliver finit par avoir un procès, mais se retrouve innocenté lorsque Christopher « The Human Target » Chance se déguise en Tommy Merlin et fait croire qu’il est Green Arrow, puis ensuite se déguise en juge pour contrer la décision du jury lorsqu’il déclare Oliver coupable. Yep, deux fois la même technique dans le même épisode, mais aussi dans The Flash, et dans Supergirl (même si c’est pas un procès) : faut que les gens apprennent que dans un monde où les super-déguisements, la magie, les méta-humains et les aliens existent, on ne peut jamais être sur de qui on a devant les yeux, bordel (et pourquoi pas également installer des vérifications ADN partout comme à ARGUS, c’est pas efficace à 100% mais c’est déjà ça.) Suite au procès, Oliver est de nouveau libre mais Diaz décide du coup de le tuer, quitte à faire de lui un martyr. Non pas qu’il y arrive. Je sais, je suis aussi déçue.

[C’est surréel, j’écris ce billet sur fond de Fringe, et Charlie est tellement un sucre d’orge ❤ Le jeu des nuances Kirk Acevodo est impeccable.]

Oliver Queen, maire, justicier, papa, mari, frère, ami, ancien ami, ennemi mais qui est devenu ami, etc.

Avec toutes ces histoires de FBI, Oliver décide pendant environ trente seconde de ne plus être Green Arrow et passe donc la capuche à Diggle. C’est pile au moment où Diggle est accro aux drogues, donc ça ne tombe pas hyper bien, mais soit, pendant un épisode ou deux Oliver croit vraiment qu’il peut être papa, maire, et rien d’autre. Haha ! Stupide Oliver. Il redevient Green Arrow juste à temps pour le cross-over, mais son petit congé aura le mérite de le rapprocher de William, et de le re-rapprocher de Felicity. Il se marie même avec elle, deux fois parce que quelle idée de se marier dans l’épisode d’une autre série, on y pense à ceux qui n’ont pas envie de se bouffer tout le DC-verse ? [Petite question cependant, si vous êtes de ces derniers : pourquoi de toutes les séries DC, avez-vous décidé de regarder Arrow ??? Arrêtez de vous faire du mal, et regardez plutôt Legends, c’est bien plus chouette.]

Cette saison n’a plus de flashbacks (ALLÉLUIA) mais ça ne veut pas dire qu’on n’a pas le droit à des histoires mêlant le passé compliqué d’Oliver avec son présent tout autant compliqué. Il y a un truc avec Slade et son fils, un truc avec Anatoli  et le rival d’Anatoli et je ne sais quelle mission en Russie. Lorsque Thea se réveille de son coma, on a aussi le droit à une nouvelle histoire avec Nyssa et la Ligue des Assassins et la « Guilde de Thatanos » (cette dernière est nouvelle). Bref, j’m’en balèc mais par contre ça réunit Thea et Roy et ils partent à deux (plus Nyssa) vivre leur aventure. Jusqu’à ce qu’ils reviennent , un jour, probablement ? Je ne comprends pas pourquoi les personnages de cette série sont masochistes à ce point.

Quitte à laisser partir Thea (depuis le temps qu’elle ne servait à rien – elle passe littéralement sept épisodes de la saison dans le coma), je suis bien heureuse que ce soit en costume de Speedy et avec Roy ❤ J’ai toujours beaucoup aimé ces deux là. Après, il y a aussi Nyssa dans l’histoire, et ça, j’en ai RAF. The CW via Newsweek

Dans tout ce tumulte, Oliver se fait des ennemis là où il avait autrefois des alliés. J’en rêvais si fort que mes draps s’en souviennent et c’est arrivé : les membres de son équipe finissent par se monter contre lui et le laisser seul, avec Felicity (qui est amoureuse de lui, la pauvre).

Oliver nous pèle le cul, de ses ordres on n’en veut plus (TOUS ENSEMBLE : OLIVER NOUS PÈLE LE CUL, DE SES ORDRES ON N’EN VEUT PLUS ! OLIVER NOUS PÈLE LE CUL…)

Tout commence lorsque… J’vous avoue que je ne sais pas vous dire exactement ce qui a commencé la chose, puisque Oliver a toujours été un boss de merde qui prend les décisions de manière quasi-unilatérale et prétend toujours savoir mieux que tout le monde, mais en tout cas, trois éléments vont fortement accélérer l’agacement de l’équipe envers leur leader.

Tout commence lorsque Oliver reprend la capuche, un arrangement qui est censé être temporaire. Il apprend qu’un membre de son équipe se prépare à témoigner contre lui et décide donc de mettre sous surveillance Rene, Dinah et Curtis. Il devient persuadé que Dinah est une traitre, puisqu’il remarque qu’elle continue de voir Vince, son ancien partenaire qui travaille avec Diaz – alors que Dinah se sert en fait de lui comme agent double/ sexy plaything (théoriquement, on découvre ça plus tard mais on va pas chipoter ici). Le traître est en fait Rene, qui s’est retrouvé à devoir choisir entre sa fille et son équipe et, le connard, il a choisit sa fille. Il avoue tout à Oliver, mais trop tard, Oliver n’a plus confiance et, lorsque Dinah, Rene et Curtis apprennent qu’ils étaient sous surveillance, ils n’ont plus confiance non plus. Ils partent donc former leur propre équipe de justiciers, Team Not-Arrow faute d’un meilleur nom. Ils font la même chose mais de leur coté, et évidemment, ils se frottent à Oliver (mais pas in the fun way).

Et ça, les enfants, c’est la raison pour laquelle la communication, c’est important. The CW via TV/AV Club

Leur gros point de contention est Not-Laurel. Dans toute cette histoire, Not-Laurel est définie par le fait qu’elle n’est definitely not Laurel et c’est à peu près tout. N’empêche que Quentin ne peut pas s’empêcher de voir le bien en elle et, qu’entre deux meurtres et froncement de sourcil, elle se met elle même à remettre en question les agissements de Diaz. Mais ça, c’est pour plus tard. Not-Laurel exécute Vince sous les yeux de Dinah, qui décide donc de se venger ; sauf qu’Oliver veut la protéger – une histoire comme quoi c’est leur meilleure chance pour sauver la ville ou une bêtise du genre. Bref, tout ça s’escalade et on arrive à une confrontation entre Team Arrow et Team Not-Arrow qui finit avec Rene à l’hopital, Not-Laurel en vie (et même hors de portée vu qu’elle décide de réclamer l’identité profane de Dead-Real-Laurel), et Dinah pas contente du tout. Bref, c’est la rupture définitive.

Tout ça part encore plus en couille lorsqu’Oliver et Diggle se prennent la tête. Souvenez-vous, Oliver n’était censé que porter la capuche de manière provisoire, mais en vrai, il comprend vite que Green Arrow est une partie de lui (ou je ne sais quelle connerie). Il ne peut pas s’en séparer. Ca finit par en être trop pour John, et les deux besties se disputent (sans se cogner cette fois-ci) et John finit par avouer l’inavouable : la parentalité a fait d’Oliver un meilleur homme mais aussi un moins bon leader, et que bon, tout ça ça le fait chier. John finit par quitter Team Arrow et rejoint Lyla à ARGUS. Team Arrow n’est désormais qu’Oliver et Felicity. J’avais qu’un seul souhait à ce moment, à savoir que Felicity tombe amoureuse d’un Barry Allen d’une autre dimension et le quitte mais non, ça n’arrive pas (même si y’a à un moment une illusion qui m’a donné un faux espoir).

Même en partant il a la classe #TeamDiggle #OliverSucks. The CW via DCTV gifs

Tous ces désagréments finissent cependant par être mis de cotés (snif) lors du procès d’Oliver, mais surtout après coup, lorsque Diaz décide de tuer tout le monde et parvient d’ailleurs à mettre le petit copain de Curtis à l’hopital, le goujat. Team Arrow, Team Not-Arrow, et ARGUS travaillent ainsi ensemble pour tenter de récupérer le livre noir de Diaz, mais échouent… si bien qu’Oliver se tourne vers les autorités fédérales et passe un marché avec elles : le FBI l’aidera à deux conditions, la première étant qu’il admette qu’il est le Green Arrow – ce qu’il fait – et la seconde étant… Ah non, ça on l’apprend dans le dernier épisode.

Discutons-en !

« Life sentence » : c’est pas la série de Lucy Hale, ça ? C’est aussi dans l’Arrowverse ? The CW get your shit together

La séparation de Team Arrow aura été trop courte, mais suffisamment longue pour apprendre à Oliver les bienfaits de l’humilité, du dialogue et de la coopération. Non, j’rigole, ça c’est juste parce que la seconde condition de Watson est qu’il se rende au FBI une fois l’opération de Diaz enterrée, sous caution que tous les autres membres de l’équipe soit hors de portée. Bien sûr, Oliver devait tirer une leçon de ses exploits personnels et non pas du coup-de-gueule de ses copains mais soit, il fait le tour des excuses et c’est déjà ça. Tout le monde trouve ça louche, mais personne ne capte le subterfuge (c’est le grand départ des neurones cette année sur The CW, ça me rappelle le fait que Bellamy a gobé cette histoire de navette de secours de Raven… ‘sont tous stupides, j’abandonne).

« Quoi ? Vous me dites qu’il suffisait d’appeler la police ? Les gens, ils sont au courant que c’est possible ? » The CW via Den of Geek

Tout est directement beaucoup plus simple avec le FBI, comme si, en fait, le monde avait besoin d’une police efficace plus qu’il n’a besoin de sauveurs de monde auto-proclamés en costumes moulants. Un point pour Arrow pour le coup, fallait oser… Parce que bon, tout retour en arrière à la normale serait absurde désormais (et va donc absolument se faire). Ils obtiennent le livre noir de Diaz, démantèlent son opération, mais Diaz finit par s’échapper. Il tombe de très haut, donc il serait logique qu’il soit mort, mais on ne voit pas son corps donc il est impossible qu’il le soit. A 100% impossible. Même le FBI est de cet avis vu qu’il décide de rester en ville.

Dans le chaos de la descente, Quentin se prend une balle pour sauver Not-Laurel, avec qui il a développé une relation parentale d’adoption pendant la saison – alors qu’elle était en train de regarder des gens se faire immoler en levant à peine un sourcil mais soit. Bon, ne faisons pas durer le suspense : Quentin meurt, on est triste. Il a le temps d’avoir une dernière conversation avec Oliver à l’hopital, mais hélas, pas avec Sara qui arrive juste à temps pour rencontrer Not-Laurel (qui lui dit qu’elle est « hardly at all » comme sa Laurel – ce sera donc la seule information qu’on saura de Black Siren pour la saison), pour voir Oliver se faire arrêter et pour apprendre que son papa vient de mourir sur la table d’opération. Bordel Sara, t’as une machine à voyager dans le temps, tu pouvais pas arriver dix minutes plus tôt ?

Tout le monde est surpris et horrifié de l’arrestation, sauf Oliver qui est en paix. Le connard n’a pas pris le temps de prévenir sa femme et son fils qu’il allait croupir le restant de ses jours en prison, Felcity est même fâchée (normal) mais surtout triste (normal). Il ne la mérite pas. Bon, je comprends pas trop comment il peut être mis en prison sans procès – normalement, on n’a pas le droit de rejuger pour un même crime, mais étant donné que ce n’était pas le juge qui a prononcé la sentence, y’a moyen que ça passe – mais soit, j’vous dis, il est en paix et ne veut pas qu’on l’aide à s’évader. Il part sur un discours inspirant pour la ville et l’outant définitivement comme étant Green Arrow.

IMPEACHMENT ! Comment, ça, déjà fait ? The CW via 4 Your Excitement

I am the Green Arrow.

I realize that I’ve denied that claim with the same conviction with which I’m speaking now. I have let good people stand accused of things that I’ve done. Roy Harper is not the Green Arrow. [Il était temps de le dire !] Tommy Merlyn is most certainly not the Green Arrow. [J’avoue, là j’ai ri. C’est bon qu’il sache trouver de l’humour même dans les moments les plus sombres.] These are two names on a long list of people who have given so much and sacrificed everything in the name of my crusade. [MEC T’ES PAS LE CENTRE DU MONDE.] Some of them gave their lives in the pursuit of one simple objective : to save our city. 

Star City still needs saving. [Combien des méchants des saisons précédentes étaient là juste pour faire chier Oliver ?]

Last night, we dealt our enemy a critical blow, but there is still work to be done, so I’m looking to the people of this city, I’m looking to my allies, to my friends, to my partners… And I’m asking them to continue, to keep fighting. [Probablement pas la meilleure idée du monde d’encourager les gens à commettre un crime qui te vaut d’être emprisonné ? C’est pas comme si le FBI allait les laisser continuer à exercer leurs activités de justiciers, si ?]

I’m asking them to complete our mission… To save our city. [Oliver, je pensé qu’on venait de se mettre d’accord sur le fait que le FBI était nettement plus efficace que ton équipe, je pensais que… je pensais…]

La saison se conclue sur Oliver en prison en train de se faire menacer de mort… parce que bon, personne ne s’est dit « tiens, si on le mettait en isolation histoire de lui éviter de se faire péter la gueule par toutes les personnes qu’il a participer à mettre sous les barreaux ». Je comprends qu’on ne lui réserve pas le même traitement qu’un flic, mais là ça me semble être la moindre des choses, bordel, il a tout de même sauvé le monde une ou de fois.

Je suis arrivée au stade où je défends le traitement différencié d’un homme en prison, Oliver Queen de surcroît, sous prétexte qu’il est meilleur que les autres prisonniers, ce qui est une généralité grotesque ; il est donc temps que je m’arrête. Ca tombe bien, je n’ai plus rien à dire sur l’épisode.

You do th crime, you do the time. The CW via  4 your excitement

Arrow saison six : quand est-ce que ça s’arrête ?

Ok, bon, j’vais vous avouer quelque chose : écrire ce débriefing de saison m’a beaucoup amusée et m’a même hypée pour la suite, si bien que je me demande si je vais vas tâcher d’écrire des critiques pour chaque épisode d’Arrow la saison prochaine histoire de me passer les nerfs. Reste cependant que je n’ai pas réussi à suivre la saison cette année, et que j’ai procédé par gros moments de rattrapages les jours où j’avais pas envie de bosser mais que je n’avais rien d’autre à regarder… et que mes avis étaient plutôt négatifs. Donc tout ça me pose un dilemme, à réfléchir plus tarD.

Ce que ne montre pas mon récapitulatif de l’intrigue, ou du moins pas trop, c’est que comme à son habitude, Arrow s’est perdu dans des méandres d’histoires de crime, de mafia, d’anciens alliés d’Oliver ennuyeux à souhait ; si ça vous intéresse ou si vous connaissez quelqu’un que ça intéresse, je vous en prie, faites-moi part de vos arguments. La bonne nouvelle, c’est que c’étaient des mini-arcs vite conclus ; la mauvaise nouvelle, en tout cas pour moi, c’est que vu que c’était court, je n’avais pas le temps de prétendre essayer d’en avoir quelque chose à foutre que c’était fini. Mais comment savoir ce qui va être essentiel, de ce qui ne l’est pas ? C’est impossible étant donné que la série joue sur ce flou… et sacrifie donc la construction de ses méchants jusqu’au dernier moment possible (pour Diaz) ou tout court (pour Not-Laurel qui, il faut le rappeler, n’est pas notre Laurel). Du coup, si on ne sait pas ce qui est important parmi tous les trucs chiants, et puisque plus de trucs chiants ne sont pas importants, autant ne prêter attention à rien, quitte du coup à sacrifier toute l’histoire.

J’ai tout de même bien aimé, cette saison, l’implosion de l’équipe, même si le rabibochage final m’a laissée sur ma faim. Les choses ont intérêt à être différentes à la rentrée, et tant mieux ; après six saisons, Arrow doit évoluer, faute d’éviter de se répéter. Je me suis également bien amusée sur les derniers épisodes, où l’équipe était traquée pour être tuée, même si, lorsqu’on y réfléchit un peu, Diaz aurait du passer à l’action bien plus tôt parce que son plan de « mettre Oliver en prison » était pourri comme tout. C’était chouette de voir Felicity tenir tête à Oliver (d’ailleurs… c’est la dernière membre officiel de la Team Arrow, du coup ?) et risquer ça vie, montrant que le combat pour la justice n’est pas que celui de Green Arrow. Cependant, ce dernier point est renversé dans le discours de fin, où Oliver prend toute la responsabilité, si bien que je me demande si je ne vois pas en Arrow ce que je veux voir… Meh, OSEF, si c’est pour le meilleur, je le prends, va bien falloir que je supporte les saisons à venir puisque je suis trop faible que pour accepter de ne pas comprendre les quelques références des futurs crossovers.

Faut dire qu’ils sont fun les crossovers, avec la moitié des acteurs qui jouent la version nazie de leurs personnages, Oliver en Führer et la romance Dark Arrow-Overwatch. Ça vaut bien 20 épisodes de misère, non ? The CW via TV Line

Mes espoirs pour la saison suivante sont les suivants :

  • Qu’Oliver reste en prison… Au moins jusqu’à ce qu’il se fasse libérer par une autorité supérieure, agence gouvernementale dont on n’est pas sûrs de la légitimité, mais en tout cas pas par le FBI « parce qu’ils avaient tort et qu’en fait il est utile à Starling City »
  • PAS D’INTRIGUE « IL EST EN DANGER EN PRISON MAIS IL NE VEUT PAS LE DIRE A SA FAMILLE PARCE QUE BLABLA »
  • Que le FBI ne ferme pas les yeux sur les autres justiciers, du moins pas tant qu’ils sont en ville ; ils vont cependant probablement restés une durée de temps limité, puis déclaré Diaz mort faute de mieux et partir
  • …ou alors que la ville tout entière se mette à combattre le crime, et que du coup le FBI ne puisse rien faire
  • Qu’on ne revoit plus Thea, Roy, Nyssa, Anatoli, Slade, etc. sauf si ils sont essentiels à l’intrigue et ce pour une raison non téléphonée
  • PAS DE PUTAIN DE MASQUES DE MERDE
  • Qu’on apprenne sur le passé de Not-Laurel, plus que « mon papa est mort quand j’étais enfant » et « je ne suis pas votre Laurel »
  • Dans le même genre : un méchant bien construit. Je ne suis pas contre un vengeance de Diaz, mais j’aimerais mieux qu’elle soit expédiée. Genre il arrive dans l’ombre, il tue un des héros et se fait directement capturer ou quoi. Ca, ça m’irait. Surtout si le héros est Oliver ? Mais ça sera probablement Rene… Il m’a semblé prêt à revenir à une vie normale plusieurs fois cette saison (ça fille a tout de même été menacée de mort trois fois, il serait temps), je suis assez surprise que ça ne se soit pas fait dans le finale
  • Felicity rencontre un Barry-bis et fait des petits enfants avec de moins beaux abdos mais des meilleures références de pop culture.

Tout ça est peut-être demander un peu trop, mais il faut bien rêver dans la vie. J’ai appris ça d’un grand homme, un héros, qui m’a inspirée à agir, à faire quelque chose pour sauver ma ville et combattre mes ennemis… Ou pas.

Bon, ça c’est ce que j’en pense… Vous avez aimez cette sixième saison, vous ?
Quels en ont été les points forts ? Les points faibles ?
Quelles sont vos attentes pour la prochaine saison ?

A bientôt,

Enid


Le discours d’Oliver a été récupéré sur addic7ed.com, et est le résultat de la transcription d’un certain Elderman (merci).

12 commentaires sur “Fin de saison : Arrow (saison 6)

  1. J’ai abandonné presque tout le arrowverse cette saison après les mid-season, la seule série que j’ai gardé c’est Legends of Tomorrow car oui c’est beaucoup trop chouette pour s’en passer. Ton résumé, très drôle au passage, me fait dire que j’ai fait le bon choix. Toutes les intrigues autour d’Oliver et le FBI, la Team Not Arrow, Not Laurel, Diggle et la drogue, etc. m’ont tellement gonflé. Je suis vraiment content d’avoir arrêté, je ne les aurais pas supporté une demi-saison de plus et en plus ils ne me manquent pas du tout.
    Idem pour The Flash. Par contre pour Supergirl, j’hésite encore à reprendre. Et pour les futurs crossovers, je lirai des résumés de saisons comme celui-ci pour comprendre les références, ce sera largement suffisant 🙂

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    1. Tu es plus sage que moi ! Après, j’me suis rendue compte que j’avais regardé la saison 6 d’Arrow en trois blocs ; faut croire que j’arrive pas à être régulière.
      J’aime encore Supergirl, même si il y a des coups de mou, et j’arrive pas à arrêter The Flash (qui me mettait tellement de bonne humeur à ses débuts !), mais les deux séries ont quelque chose qu’Arrow n’a pas, à savoir des personnages dans lesquels je me sens investie (malgré tout) ! J’me suis aperçue avec le finale que j’m’en fichais un peu de qui meurt et qui vit, ce qui n’est pas un très bon signe pour une série…

      En tout cas, j’admire ta décision !
      Faute d’avoir la force d’arrêter, j’me réjouis de pouvoir me plaindre des prochaines saisons. C’est bien aussi, d’avoir une série sur laquelle me passer les nerfs 😀

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      1. The Flash était un tel plaisir au début mais la série est vite devenue comme Arrow à enchainer les intrigues faciles/répétitives et voir des personnages supposés être des génies prendre autant de décisions stupides m’a découragé malgré l’affection que j’ai pour Barry, Cisco, Caitlin et Joe.
        C’est vrai qu’avoir une ou des séries pour se défouler c’est pas mal mais là ma relation avec ces deux-là était devenue trop malsaine, je commençait chaque épisode en sachant que j’allais gueuler et/ou facepalmer XD

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  2. L’un des soucis de cette saison c’est la nouvelle Team, qui en plus se rebelle et fait du chichi … ca je n’ai vraiment pas accroché et d’ailleurs, les quelques épisodes de fin où Arrow repart seul avec la « team initiale » + Roy Harper (coeur coeur sur toi Roy) ça fait plaisir … Après j’avais trouvé la saison 5 très bien pensée surtout sur le méchant, le côté psychologique (quel petit plaisir de revoir d’ailleurs ce méchant dans les hallu de vertigo, il a un sacré charisme) … Du coup c’est fort possible que cette saison 6 me paraisse moins savoureuse. On a tendance à se dire que nos super-héros font souvent les mêmes erreurs, qu’il y a toujours des big bad qui arrivent à être imbattable et puis pouf à la fin finalement on y arrive. Mais ça, ça vaut aussi pour les autres séries du même genre. The Flash (je n’ai pas vu toutes les saisons) a été comme vous le dites en commentaires, un véritable air de fraîcheur presque positif en comparaison de la noirceur de Arrow mais c’est assez flagrant qu’il fait toujours les mêmes erreurs ! Et il est censé être le plus rapide du monde mais à chaque saison il y a en fait meilleur que lui … Attention ça n’empêche pas que je l’adore ! Pour Arrow je reste attachée et j’attends de voir quand même comment sera la prochaine saison (je n’ai pas encore vu le dernier épisode de la saison 6 par contre).

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    1. C’est vrai que tout ça se répète sans arrêt… Cette année dans The Flash on a tout de même eu le premier méchant qui n’était pas un speedster, donc ça a un peu fait bougé les choses ? Arpès, ça n’a pas empêché héros de se reprocher toujours les mêmes choses et de faire les mêmes erreurs.

      Je suis d’accord qu’il y a eu des longueurs avec la nouvelle team, mais je pense que j’ai mieux aimé cette intrigue que toi. Je trouve qu’ils avaient assez raison dans les reproches qu’ils faisaient à Oliver (sauf cette histoire de vengeance) et au moins, ça a fait bouger la barraque ! Au moins quelques épisodes. C’était effectivement chouette de revoir Roy, je suis contente qu’il ait eu une fin heureuse avec Thea 🙂

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      1. Roy revient en personnage régulier si j’ai bien compris pour la saison 7.
        Alors pour la nouvelle team ce que je n’ai pas apprécié c’est le côté on se prend pour des super héros alors qu’ils sont parti de rien … disons que je ne les ai pas trouvé très charismatique ou alors la série a abusé de son « délire » super héros en faisant une multitude de personnages ainsi. C’était déjà le cas précédemment avec Laurel et compagnie. Par contre la remise en cause de Oliver et même du trio de base c’était intéressant ! Je comprends même la réaction des jeunes et plus tard de John. Même si sur le fond c’est le combat de Oliver et que les autres se sont raccrochés à son truc (je parle de Curties Dinah et René), donc le côté adolescent rebelle lorsqu’ils partent dans leur coin je n’ai pas trop accroché.

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      2. Oh bah non, et leur happy ending ? Je comprends rien à Arrow…
        Je comprends ton point de vue. Je pense surtout que le problème avec Dinah et cie est qu’ils n’ont pas tellement été développés, ou alors ont une histoire très sombre, qui fait qu’ils ne sont pas très marrants… A part Curtis, peut-être. Ils sont trop « comme Oliver », et bon, on n’en a pas vraiment besoin de plus 🙂
        Après, j’ai quand même bien aimé leur intrigue, parce que ça a fait bouger les choses !

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      3. Je suis en train de regarder la saison 3 de The Flash, et franchement je « critiquais » un peu dans un précédent commentaire … mais cette série est vraiment top ! J’espère que cette saison restera dans cette veine 🙂

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