Ma semaine devant l’écran #32-33 | Les pieds sur terre

Bien le bonjour,

Il y a plus une semaine, je pensais que je pourrais publier cet article dans un délais raisonnable mais comme à mon habitude, j’ai été trop ambitieuse. Je n’ai aucune excuse : je ne suis plus étudiante, je n’ai pas commencé ma recherche d’emploi et je suis dans cet entre-deux un peu bizarre de glande un peu coupable mais pas trop parce que j’ai économisé assez que pour me le permettre. Tout ça est doublé d’un passage à vide, de journées passées sur le canapé sans parvenir à sortir, et d’une remise en question de mes choix d’étude et de vie – rien qui ne me surprenne, je n’ai jamais été très douée pour gérer les transitions. Bon, en vrai je ne fais pas rien de mes journées, hein, j’emménage mon chez-moi, j’envoie mille mails pour quelques projets que j’ai en cours, et je fais des démarches administratives pour récupérer mes diplômes éparpillés dans les différents secrétariats facultaires #ViveLesRéorientations. Aussi, je fantasme sur mon futur et c’est chouette parce que pour une fois, j’ai l’impression qu’il est proche. J’en parlerai lorsque ce sera concret ; en attendant, je suis à deux choses près de me sentir adulte (les deux choses étant prendre un rendez-vous chez le médecins et passer à la mutuelle, c’est trop dur, je veux que ma maman fasse ça pour moi).

Forcément, journées canap’ oblige, j’ai beeeeaucoup regardé de séries ces deux dernières semaines (bien plus que j’ai pris de douche ou suis sortie de chez moi). C’était la dernière occasion de marquer des points de rattrapage et je suis bien heureuse parce qu’enfin, je vais arrêter de compter mes épisodes, de faire les moyennes dans ma tête des heures passées par jour devant la télévision, et de culpabiliser : ouéééé, le déni est bientôt de retour ! La rentrée série sera pour le prochain débrief, et j’aurais vraiment aimé avoir eu le temps de finir mes critiques de la saison passée d’ici là mais ça n’arrivera pas. Ou peut-être que si ? Le déni est de retour !

Ces dernières semaines, j’ai de nouveau un programme hebdomadaire compact, avec American Horror Story, Wrecked, It’s Always Sunny in Philadephia, The Purge et Les Petits Meurtres d’Agatha Cristie. Je me suis focalisée sur les séries en cours de mon rattrapage, avec This Is Us, The Orville et quelques épisodes de The Resident ; mais en vrai, j’avais envie de WTF donc j’ai aussi fini la saison 1 de People of Earth, regardé You, Me and the Apocalypse et commencé Dirk Gently’s, que voulez-vous, au diable la raison. Enfin, y’a ces séries que je n’ai pas inclues dans mon rattrapage de l’été mais que j’ai comme même regardé parce que j’en avais envie – Wynonna Earp et Great News – et y a BoJack Horseman, parce que je ne sais pas où classer les séries tombant en bloc dans mes débrief, bon sang de bonsoir.

Y’a beaucoup de mots, mais tout est ordonné pour que vous ne lisiez que ce qui vous intéresse, donc ça va, non ?

Non, mais non, mais non, restez !

Rattrapages : été prolongé jusqu’au début de l’automne

This Is Us saison 1

Enfin je m’y suis mise, enfin. Comme tout le monde à l’époque, je croyais pas au pitch de la série, qui paraissait niais à souhait (« le destin croisé de personnages partageant le même anniversaire », si je me souviens bien) ; contrairement à tout le monde, cependant, je ne me suis jamais décidée à m’y remettre. Je connaissais certains événements – bon, OK, surtout ce qui concerne Jack – mais je rechignais à m’y lancer. Mais ça y est, c’est fait. This Is Us saison 1 : je suis venue, j’ai vu, j’ai pleuré.

Je ne vais pas me lancer dans une longue description de la saison – toutes les séries n’ont pas le droit au traitement The Vampire Diaries (tmtc) – mais revenons sur ce qui m’a marqué.

LA MOUSTACHE DE JACK, LA BARBE DE JACK, JACK SANS BARBE, LE BOUC DE JACK et voilà c’est tout. NBC via Elite daily

Commençons par le début : la narration. C’est génial la façon dont l’histoire est racontée, dont le passé permet de comprendre le présent. En nous offrant le point de vue des parents dans le passé, et celui des enfants dans le présent, on a un regard nuancé sur les événements qui font de nous ce que nous sommes. C’est génial, mais aussi déchirant : des problèmes constatés dans le présent, par exemple, ne peuvent pas être résolus dans le passé et nous sommes forcés de voir des personnages s’en vouloir, faire des erreurs, et mal comprendre les intentions des autres. Je n’irais pas jusque dire que j’ai trouvé ça frustrant, mais en tout cas, ça met le bourdon grave. D’ailleurs, le bourdon, il est partout. Tout le monde est triste, tout le monde pleure, et il y a peu d’épisodes qui ne se termine pas en écoulement de larmes collectif (nous et les personnages). Ça rend les moments heureux d’autant plus beaux – c’est pour ça qu’on se donne la peine – mais je ne peux m’empêcher de croire que parfois, c’est juste le coté sadique des scénaristes qui motive les choses plutôt que les personnages. Enfin, les acteurs. Je déteste les masques de vieux, donc bof bof pour Mandy Moore troisième âge – mais tout le reste est parfait. C’est jouissif de suivre les époques au travers des poils faciaux de Jack et des coupes de cheveux de Rebecca, et comment ne pas tomber amoureuse de l’unité familiale des Pearson, que ce soit celle de Jack et Becca ou celle de Randall et Beth.

Tout ça pour dire ce que le monde entier sait déjà : This Is Us, c’est très efficace.

This Is Us saison 2, épisodes 1 à 14

Cette semaine, j’ai aussi continué This Is Us jusque l’épisode 14 – vous savez, l’épisode 14. Comme je le disais plus haut, je savais tout des circonstances entourant la disparition de Jack, mais savoir et voir sont deux choses différentes. This Is Us maîtrise les émotions parfaitement et sait comment faire pleurer son audience. Certes, j’ai la larme facile, mais le fait qu’on puisse être surpris face à l’inévitable est une jolie métaphore de la vie.

This Is Us ou la vie est un enchaînement de malheurs qui vous briseront mais vous permettront aussi de vous reconstruire donc youpie. NBC via Giphy

Le « mystère » désormais résolu, il reste à voir comment This Is Us va trouver un nouveau point d’approche. Ce ne sont pas les drames qui manquent – entre addiction, fausse couche et adoption, les Pearson traversent leur lot d’épreuves qui les laissent brisés et en larmes – mais une partie de moi à l’espoir que This Is Us décide de se concentrer sur les belles choses de la vie. Je suis sotte comme ça.

People of Earth, saison 1, épisodes 2 à 10

J’ai terminé People of Earth, commencée la semaine passée. Je n’ai pas accroché au point d’avoir envie de voir la saison 2 tout de suite, mais j’ai apprécié le voyage. On bascule sur plusieurs intrigues bien interconnectées : Ozzy (et les autres) tente(nt) de faire sens de son enlèvement, et s’aperçoit qu’il est plus connecté au village qu’il ne le pensait auparavant ; le meurtre accidentel d’un reptilien enchaîne une vengeance farfelue ; les extraterrestres doivent faire la part entre leur attachement aux humains et leurs allégeance à leur empire ; ah, et des intrigues dans le groupe d’aide, aussi.

La première saison est très bien construite et se termine sur une révélation franchement intrigante. Je serai de retour, probablement.

Puis des hommes adultes sur des petits chevaux, comment dire non ? Via TBS

Bilan : Tout ça me fait 41 épisodes de rattrapés cette semaine, ce qui permet de monter à 307 épisodes sur 519 à voir, soit 59,15 % de l’objectif. Avec seulement une semaine qui reste à l’automne, arriverai-je à compléter mon objectif ? (Non.)

This Is Us, saison 2, épisodes 15 à 18

Seconde semaine, je termine This Is Us dont j’ai beaucoup parlé juste ci-dessus (ah ben oui, c’est malin quand je publie en retard, tout se retrouve au même endroit). La fin de l’épisode 14 montrait le premier flashforward, articulant encore une autre époque. Ce procédé revient en fin de saison et, semble-t-il, pourrait bien être au centre du mystère des saisons prochaines. Après tout pourquoi pas ? Juste là, comme ça, je dirais parce qu’on a besoin d’espoir pour vivre mais je sais pas, c’est pas ma spécialité.

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Non mais regardez cette innocente légèreté, si peu préparée au futur malheureux. NBC via Lyles Movie Files

Dans cette fin de saison, on a un dernier épisode sur le deuil des Pearson (je rigole, il y en aura probablement plus) et j’ai continué à pleurer comme un bébé alors que je pensais qu’après « That’ll Be the Day » et « Super Bowl Sunday » je n’avais plus aucune larmes dans mon corps (sotte que j’étais, c’est This Is Us, j’aurais pas bu depuis deux semaines que je pleurerai mon liquide intercellulaire). On a aussi un épisode sur Deja que j’ai trouvé très réussi, même si peut-être un peu mal placé dans la saison (après tout, on apprend pas grand chose qu’on ne savait déjà, et c’est l’avant-dernier). Sinon, c’est le mariage de Kate qui occupe le quotidien des Pearson et tout se passe bien. Kate et Rebecca « font la paix », tout le monde expire Jack, Deja finit par accepter de devenir une Pearson, et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Ou pas. Dans les dernières minutes de l’épisodes, on apprend, que Toby va ressombrer grave dans sa dépression, et donc que la mise en garde de ses parents – que Kate n’est pas bien pour lui – est donc au moins en partie avisée. On apprend d’autres choses aussi – on part au Vietnam ! – mais franchement, le coup de la dépression c’est vache, on dirait un coup de Debbie Downer.

Je t’ai à l’oeil, This Is Us. J’aime pleurer, mais je t’en prie, n’oublie pas de montrer ce qui est de beau dans la vie au delà de Milo Ventimiglia.

Dirk Gently’s Holistic Detective Agency, saison 1, épisodes 1 et 2

J’ai commencé Dirk Gently’s à un mauvais moment – j’écrivais en même temps – ce qui fait que j’ai à peine suivi les deux premiers épisodes (même qu’en vrai j’en ai vu trois mais j’ai vraiment rien suivi au troisième). Ce n’est pas un juste traitement de la série, qui m’a parue très engageante mais à laquelle je me devrais de consacrer toute mon attention. Je vous en parlerai donc plus lorsque ce sera le cas.

You, Me and the Apocalypse, saison unique

J’avais pas assez de fin du monde avec les informations et American Horror Story, je me suis dit « Oh bah tiens, Enid, si tu regardais You, Me and the Apocalypse, ça semble être une excellente idée ! » Et bien figurez-vous que j’avais raison.

Certes, ça m’a (un peu) fait bader, la faute aux angoisses réveillées par la fin de mes études et que j’essaye de gérer au mieux en ce moment, mais mis à part ce petit couac, You, Me and the Apocalypse est une « mini-série » presque parfaite. Le défaut le plus évident est le fait que tout est mis en place pour une saison 2 qu’il n’y a jamais eu, si bien que le finale laisse un petit sentiment de « et maintenant, on fait quoi ? » Cependant, vu que c’est la fin du monde, ça passe. Certes, on aura quelques recoins d’ombre, mais les mystères sur lesquels la série a passé du temps sont tous résolus et franchement, ça fait pour une petite saison très satisfaisante.

American Horror Story: Apocalypse a la barre haute. Sky 1/NBC via Variety

L’histoire ? Une comète se dirige vers la Terre, promettant d’y détruire toute forme de vie. Dans un bunker, notre héros tâche de comprendre « comment il en est arrivé là », à savoir à l’abri avec une bande de personnages éclectique, dont au apprend l’identité au fil des épisodes. Quelques jours avant que la comète heurte la terre, Jaimie, banquier qui ne s’est pas remis de la disparition de sa femme, est accusé d’être White Horse, un cyber-terroriste dont il semble partager le visage ; il part ensuite à la recherche de ses racines avec son meilleur ami Dave. Aux Etats-Unis, Rhonda, mère de famille, est emprisonnée pour piratage informatique, en réalité commis par son fils ; là, et se lie « d’amitié » avec une white supremacist, Leanne. Scotty, le frère de Rhonda, travaille avec la Maison Blanche et le général Daines pour tenter de sauver l’humanité. Enfin, dans une différente tentative de sauvetage, Father Jude et Sister Celia enquête sur des faiseurs de miracle afin de trouver l’Antechrist. Et tout ça, ce n’est même pas tout le premier épisode.

You, Me and the Apocalypse est complètement déjanté, très drôle mais aussi très touchant, à sa façon. Ca parle d’amour et de famille, ça parle de la tristesse de savoir que la fin est proche et de l’espoir qu’elle peut être évitée. C’est parfois rassurant de savoir qui va être dans le bunker à la fin, parfois au contraire stressant de savoir dans quel état ils vont y arriver ; la construction est vraiment bien ficelée. Bon, je n’en dis pas plus, je ne veux pas spoiler quoi que ce soit – mais si vous avez besoin d’une vision un peu plus positive de la fin du monde que celle d’AHS, foncez (et puis vous pouvez vous imaginer un cross-over, c’est rigolo).

The Orville, saison 1

Afin de me préparer à la rentrée série, j’ai également décider de regarder The Orville, qui me faisait de l’oeil depuis un moment. Je suis toujours intriguée par les drames de l’espace, mais j’avoue que l’humour de Seth MacFarlane ne fonctionne pas toujours à merveille pour moi. C’est aussi un ressenti que j’ai eu pendant la première saison de The Orville.

La force de la série est son ton – c’est aussi sa faiblesse. The Orville est à la fois une comédie qui semble gentiment parodier certaines caractéristiques de Star Trek, mais c’est aussi un drame, qui utilise les même scénarios parfois graves de la saga. Le ton est parfois déstabilisant. La légèreté de certains personnages  et l’absurdité de certaines situations m’ont parfois tiré un rire ; la plupart des moments dramatiques m’ont cependant fait lever les yeux au ciel. Ce n’est pas qu’ils sont mauvais – c’est typique de qu’on trouverait dans des space opera, comme je disais – c’est juste que ça jure avec le reste ; chez moi, ça a eu pour conséquence de ne pas parvenir à m’atteindre comme DS9, Battlestar Galactica ou même Firefly y sont parvenus.

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Scott Grimes, je t’aime d’amour, mais pas autant ici que dans ER (Urgences) [ou plaidoyer pour un rewatch.] Fox via So Many Shows!

Je n’ai pas passé un mauvais moment, mais quitte à regarder un drame de l’espace, je préfère me replonger dans les Star Trek. Je pense que j’aimerais mieux The Orville si la série embrassait son coté comique, même si c’est de l’humour Made in MacFarlane ; tel qu’elle est, soit « un petit peu de tout », elle n’arrive pas pour moi à d’affirmer comme autre chose qu’un divertissement de fond. C’est quelque chose, mais pas assez pour s’imposer dans mon programme de rentrée.

[Il y a un chouette article de Tim Surette sur TV Guide, dans lequel il discute le cas The Orville, soit le décalage entre les critiques négatives des professionnels et la réponse chaleureuse du public. J’ai l’impression que ma confusion se reflète dans celle des critiques, même si j’ai tout de même bien aimé la série.]

The Resident, saison 1, épisodes 5 et 6

Bon, au moins j’aurais ré-réessayé. Il n’y a rien à faire, avec son ton grave non-justifié, The Resident a un certain charme – mais au final, ça me fait lever les yeux au ciel plus qu’autre chose. Là où je pensais déceler du cynisme, je vois maintenant de la dramatisation à l’excès.

Toute une partie de l’épisode 5 est pourtant consacrée à une intrigue anale qui ferait sourire n’importe qui – les patients qui s’insèrent des objets insolites dans les fesses, c’est forcément un peu de légèreté dans les couloirs sombres des urgences (demandez vos amis médecins pour confirmation, mais les miens disent oui, surtout que les urgences c’est 98% de rhumes et de chevilles fouillées) – et qui m’aura tiré un sourire. Le patient en question est un habitué, professeur de jour, yelper de nuit (les médecins sont déjà notés aux USA a priori, #NouveauMonde) : bref, du bon comic relief sauf que non parce qu’à la fin il se retrouve dans une coincé dans une machine infernale de « chirurgies multiples » qui laissera un jeune homme sans testicule (ce qui est tragique ; bon, j’avais misé sur la mort mais c’est tout de même tragique). La conclusion de l’épisode ? Rien à voir avec le monsieur au pancakes mais l’incompétent chef de chirurgie et la directrice de l’hôpital (ou actionnaire ou je ne sais quoi) qui discutent :

Chef Je-Suis-Nul : I offered my sincerest apologies.
Responsable Pôle Finance :  And how was it received?
Je-Suis-Nul : I recall you saying that families settle for 45 to 55% less after a formal apology is made.
Pôle Finance : Give or take.
Je-Suis-Nul : Well, I’m confident we’ll be at the higher end of those estimates
L’anarchiste en moi : LE COMPLOT LIBÉRAL AURA NOTRE PEAU A TOUS, JE LE SAVAIS, JE LE SAVAIS, JE LE SAVAAAAAAAAIS

N’avez-vous pas compris ? Le système est cassé, merci la poignée de gentils docteurs qui vont tout faire pour que vous ne soyez pas écrasés par ses engrenages.

Laisse tes illusions à la porte mon grand, le monde est bien trop triste. Fox via Giphy

The Resident ne sera donc pas mon nouvel ER. La mauvaise nouvelle est que je vais dire au revoir à Matt Czuchry ; la bonne nouvelle et que j’ai pas entamé les saisons Logan dans mon rewatch de Gilmore Girls, ça devrait me faire l’effet d’une douche froide, c’est parfait.

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Bilan : J’aurais tout donné pour cette dernière semaine, mais je reste avec un résultat mitigé sur mon rattrapage de l’été ce qui est tout à fait normal parce que ce rattrapage était beaucoup trop ambitieux. J’ai vu 30 épisodes cette semaine, ce qui m’amène à un total de 337 épisodes vu/ 519 épisodes à voir, soit 64,93 % et oui, tout de même sacrément beaucoup.

Varia : parce qu’avec les rattrapages, y’a pas assez

Wynonna Earp, saison 1 et saison 2

La vrai raison que je n’ai pas « plus » avancé dans mes rattrapages (oubliez le fait que 41 épisodes ça fait plus de 5 par jour, ce n’est pas joli sur vous la mesquinerie) ? J’ai enfin regardé Wynnona Earp, qui me faisait de l’oeil depuis un bon moment. Je n’ai vu que ce qui est disponible sur Netflix (parce que je regardais au boulot), j’ai résisté pour la saison 3 à laquelle je m’attellerai dès que la période de rattrapage est finie (parce que bon, soyons sérieux tout de même). Pour ceux qui ne connaissent pas le pitch, Wynonna Earp est l’histoire de Wynonna Earp, qui revient dans sa ville natale, Earp, et se retrouve à devoir accomplir sa destinée familiale de chasseuse de démons. Ces démons, ce sont des revenants, qui ressuscitent dès qu’un nouvel héritier Earp se manifeste et ne peuvent qu’être tués au moyen d’un pistolet, le Peacemaker. Wynonna veut absolument venger la mort de son père et de sa grande soeur Willa ; elle est aidée dans sa tâche par sa petite soeur Waverly, un Doc Holliday immortel et le mystérieux Agent Dolls.

Commençons par le commencement : j’ai vraiment peiné sur les premiers épisodes (heureusement que je regardais ça en bossant sinon je serai passée à autre chose). Je le dis assez souvent ici, mais je ne suis pas fan des histoires de démons, alors bon, forcément tout ça était fait pour me gonfler. Le début de la première saison m’a fait baillé sur ses intrigues, mais j’ai continué de regarder à cause des personnages (et des promesses d’une suite plus passionnante). Tout ça bouge un peu vers le milieu de la saison, mais pour moi c’est vraiment la saison 2 qui a été le gamechanger. Au revoir les revenants et revenants-adjacents : il y a bien plus de menaces qui rôdent dans l’ombre et tant mieux ! C’était l’éclate, c’est pile le ton qui me plait, la suite vite vite vite.

Great News, saison 1 et saison 2

Différente semaine, combat similaire : je me suis laissée entraînée par la facilité en j’ai regardé Great News en un temps record. C’est une chouette comédie, dont j’ai scruté l’arrière plan histoire de repérer des photocopieuses pour le Bingo de ce mois (et j’ai trouvé ; pourtant, j’ai pas validé la carte de journaliste, pffff).

C’est Cal dans Harper’s Island et BORDEL CA M’A OBSÉDÉE PENDANT TOUTE LA SÉRIE ALORS QUE CA FAIT GENRE 10 ANS QUE JE L’AI VUE. NBC via Streamzzz

On y suit Katie, productrice de segment pour un journal télévisé local, dont la mère, Carol, devient interne pour la même émission. Katie a un will-they-won’t-they avec son boss, le très british Greg, qui doit quant à lui gérer les co-stars de l’émission, Chuck, ancien journaliste star des networks, et Portia, Nicole Richie jouant son propre rôle. De là, c’est une workplace comedy sympatoche, avec un nouveau problème chaque semaine, et plein de gags qui fonctionnent très bien (celui de la vitre m’a fait éclater de rire, à chaque fois).

La série a été annulée au terme de la saison 2. C’est une vie de saison correcte, sans cliffhanger, mais qui laisse tout de même un petit sentiment inachèvement (un peu comme la fin de LA to Vegas, pour ceux qui l’ont vue). Je me suis bien amusée, je recommande aux amateurs du genre qui ne savent pas quoi voir sur Netflix ; mais en toute sincérité, Great News a été annulée trop tôt pour devenir une de ces comédies incontournables (allez plutôt regarder Trial & Error !)

BoJack Horseman, saison 5, épisodes 1 à 5

Je ne sais toujours pas où mettre le streaming dans ces récap hebdomadaires, c’est tout de même une manière très différente de regarder les séries ! J’ai regardé quelques épisodes de la cinquième saison de Bojack Horseman par-ci par-là ces dernières semaines, plutôt que de binger la saison comme à mon habitude, et franchement je suis bien heureuse : c’est tellement bien, il faut savourer.

J’adore comment BoJack est mis en couleur, je n’en reviens pas, c’est tellement parfait ❤ Netflix via IMDb

Tout semble « au mieux » dans la vie de BoJack pour ces cinq premiers épisodes, et je me retrouve remplie d’espoir qu’il puisse trouver quelque chose ressemblant le bonheur, et d’inquiétude que les retombées ne soient que plus sérieuses. Dès le premier épisode, « The Lightbulb Scene », il semble ravaler sa fierté et prendre sur lui ; et certes, il continue de faire le BoJack Show, mais il fait preuve d’attention envers sa co-star (même lorsque ça part un peu en cacahuète). Vraiment, BoJack semble aller bien ; les autres, par contre, sont dans des situations compliquées. Diane ne se remet pas de son divorce avec Mr. Peanutbutter, et tente tant bien que mal de réinventer sa vie, Princess Caroline essaye d’adopter, ce qui la ramène notamment dans son village d’enfance et la confronte à ses tendances manipulatives (« The Dog Days Are Over » et « The Amelia Earhart Story » sont consacrés à l’une et à l’autre, respectivement, et sont fantastiques) ; du coté des garçons, Todd se retrouve avec un nouveau poste et la vie amoureuse compliquée d’un asexuel et Mr. Peanutbutter – en fait, jusqu’à présent, il est pareil à lui-même.

C’est toujours aussi bien animé et bien doublé. C’est drôle et visuellement cocasse, et terriblement mélancolique. J’aime toujours autant.

Programme hebdomadaire : dernières semaines de calme

The Purge S01E02 : « Take What’s Yours »

Le mystère s’intensifie dans le second épisode de The Purge. Nan, je plaisante. Dans une série de longs flashbacks sans grande originalité, on apprend que Businesswoman a très probablement commandité le meurtre de son Patron qui – vous ne le croirez jamais (!) – a des tendances weisteiniennes et donne des promotions aux filles qui acceptent de coucher avec lui. Pour BW, c’est trop dur à supporter – ou est-ce ? Nous n’avons jamais confirmation verbale qu’il s’agit là de sa victime de hit, ce qui sent la fausse piste à plein nez tout ça, mais c’est peut-être donner trop de crédit à la série. Plus intéressant et le fête que sa Subordonnée à l’air au courant qu’elle a commandé un meurtre, ce qui promet beaucoup quelque chose plus.

Qu’en est-il de nos autres protagonistes ? Tout ne va pas tout rose chez Mari et Femme. Cette dernière est très probablement enceinte, mais aussi apparemment amoureuse/en désir de Fille des hôtes, qu’elle embrasse sulfureuse ment à la fin de l’épisode. Ouuuuh. Dans le bus bleu, Soeur est toujours convaincue que le sacrifice est chose bien, sauf que sa meilleure amie est offerte en pâture et que cette dernière se met à flipper grave ; Soeur se propose même à sa place, mais non, bien sûr que non elle n’est pas choisie puisque Frère n’est pas dans les environs. Soeur est en sécurité jusque là, j’en donnerais ma main à couper. D’ailleurs, il est où, Frère ? Euh, bah il erre un peu et nous offre un petit aperçu de la vie pendant la purge. Il y a des urgentistes à qui personne ne touche – droit coutumier de la purge, wesh – et aussi, des émissions de parcours de la mort télévisée auquel il se retrouve à prendre part. Il s’en sort sain et sauf et il gagne une voiture. Ah, et il rencontre Pete the Cop, que j’appellerai par son nom parce qu’il s’appelle Pete the Cop et qu’il don’t give a shit.

Mais arrête de pleurer, t’as gagné une jolie voiture ! Jamais heureuse, c’lui-là. USA via IMDb

Je reste un peu ennuyée de tout ce qui se passe. C’est soit prévisible, soit peu intéressant parce que les personnages principaux ne risquent rien. Vous savez ce qui réveillerait tout ça ? La mort d’un des personnages principaux, parce que c’est un monde dangeureux et qu’aucun d’entre eux (sauf Frère, peut-être), ne sait ce qu’il fait. Mais non, comme Scream (la série), ici on ne prend pas de risque et du coup on s’ennuie. Y’a bien les « petits détails », qui sont sympas, et aussi l’Homme Masqué amateur de discours de motivation, qui est intriguant, mais je ne suis toujours pas investie.

The Purge S01E03 : « The Urge to Purge »

Parfois, j’ai tort, je l’admet ; ou ai-je ? Frère a enfin rattrapé le bus bleu sur lequel est Soeur, pile au moment ou Soeur est distribuée à ses acheteurs. Il laisse le bus repartir parce que OSEF des autres victimes de cette secte maléfique. Bon, ça c’est la partie ou j’ai eu tort. Soeur cependant, contrairement à ses autres camarades de sacrifice, n’a pas été immédiatement sacrifiée ; je reste donc sur ma prédiction qu’elle ne risque rien de rien avant que Frère la retrouve, ce serait trop triste sinon. Ce sont eux les sujets des du flashback de la semaine : leurs parents ont été tués lors de la Première Purge (voir le film sorti cet année que je me suis empressée de regarder), et ils sont donc des « célébrités » dans le monde tordu de la purge. On apprend tout ça part des journalistes avec lesquels Frère fait équipe avant de ne pas retrouver Soeur.

Pour ce qui est des autres. Businesswoman flippe grave de se faire découvrir pour sa commande de meurtre, mais le deal de la soirée est conclue juste à temps pour que tout le monde pète un coup. Péter un coup, pour ses collègues, ça veut aussi dire meurtre. Bah ouais, Subordonnée se battait pour une promotion avec Subordonné, alors elle lui fait un coup de veuve noire et décide de l’attirer par du sexe avant de le tuer. C’est con, un homme. Bref, BW tombe là dessus et le reste la semaine prochaine. Femme est définitivement enceinte (no shit) et aussi, les hôtes proposent à Mari de tuer un homme et ils doivent avouer qu’ils sont végétariens purgi-non-pratiquants. Pas de problème, l’hôte exécute l’homme lui même, tout en excuse, mais Femme et fâchée parce que Mari a tenu l’arme et aussi parce qu’elle est de toute évidence en amour avec Fille des hôtes et qu’elle se cherche une excuse pour son tumulte émotionnel. Enfin, l’Homme masqué ne tue pas les personnes pendant la purge, mais les sauve, enfin c’est ce qu’il semble. Wah, un héros, trop bien, y’en avait pas assez. Il va d’office se sacrifier pour sauver la vie d’un des autres protagonistes, non ?

Voilà voilà, ça avance moyen, et je me fiche toujours : du triangle amoureux Mari-Femme-Fille des hôtes [oui, je rajoute « des hôtes » histoire que ça ne sonne pas comme de l’inceste], de la quête de Frère, des histoires d’argent de BW et de Mari (qui a réussi à conclure son affaire, mais donc on s’en fiche) et d’a peu près tout ce qui se passe. Je sais bien que c’est la tension qui monte, mais j’ai toujours du mal avec cet idée de slasher à la semaine, parce qu’on s’ennuie forcément sec au début (à moins de faire comme Slasher et Harper’s Island et de prouver à l’audience que personne n’est en sécurité). Deux personnages qui m’intriguent : Homme Masqué (au moins un peu) et Patron Baldwin, qui fait des blagues bizarres sur ses visites nocturnes et qu’on n’a pas fini de voir. Bref, je reste moyennement engagée et un plutôt barbée par la chose.

Wrecked S01E06-E07 : « Hunt Day » et « Ballers »

Premier jour de chasse pour les survivants, et nous suivons cinq d’entre eux dans l’épisode 6, puis les trois autres dans l’épisode 7. Puisque j’ai du retard je vais revenir sur les deux en même temps, si ce n’est pas beau, ça.

Non, pas ça, c’est pas beau ça. TBS via TV Time

La semaine passée passée passée (passée ?), on laissé nos survivants sur les pods devant toute une série d’armes. Face à la séparation de Florence et Owen, Danny a basculé dans la psychose ; Steve est en colère contre Karen depuis qu’il a appris qu’elle était mariée avec deux enfants ; Todd veut la mort de Pack sur qui Jess amnésique a flashé. Ces trois intrigues vont être résolues dans les épisodes. Danny se fait expert en lancer d’étoiles et Florence et Owen doivent lui prouver leur amour ; ils finissent par le rassurer qu’ils l’aime tous les deux et tout va bien. Karen et Steve en viennent au main, ce dernier ne supportant pas d’avoir fait d’un homme un cocu ; ils finissent par tout résoudre par du sexe dès que Karen avoue avoir un mariage ouvert. Alors que Todd et Pack en viennent aux mains, Jess met Todd KO et se dernier bascule dans un rêve incluant Rob Cordry (de Ballers, mais surtout du Daily Show <3) comme guide spirituel. Il en apprend quelque chose, probablement ? Jess et Pack retrouvent Chet et plein d'autres survivants (ceux qui étaient partis en radeau en même temps qu'Emma parce qu'ils étaient malades, il me semble), survivants qui ne sont pas au courant de ce qui se passe. Lorsque Chet réalise qu'une chasse à l'homme est en court, il se retourne contre le groupe. On arrive à la presque réunion des deux épisodes. Danny, Owen et Florence "surprennent" Karen et Steve en plein ébats, et les derniers se mettent à poursuivre les premiers jusqu'à ce qu'Owen les convainquent qu'il ne faut pas se battre : et boum, Steve tombe de la falaise, touché par une flèche tirée par un agresseur mystérieux. Jess et Pack finissent par retrouver Todd le reformé, et surprennent Steve tombant à sa mort : on apprend alors que c'est Chet qui lui a tiré dessus. Et tout le monde d'avoir peeeeur.

Je ris beaucoup des commentaires des hommes riches sur la situation. Le désarroi de Declan devant la chute de Steve est énorme – et on est d’accord, il est probablement pas mort, hein, hein ? #NotUntillWeSeeTheBody C’est pour moi, la partie la plus drôle des épisodes. Le reste reste un peu classique, même si les révélations sur le passé de Karen fonctionnent très bien. J’accroche mois au voyage spirituel de Todd ou à Chet en grand méchant ; mais après tout pourquoi pas.

It’s Always Sunny in Philadelphia S13E02 : « The Gang Escapes »

OK, bon, difficile de débriefer cet épisode (y’a des spoilers, alors ne lisez pas si vous comptez le regarder). Dans « The Gang Escapes », le gang s’essaye à un espace game à domicile. Que ce passe-t-il lorsque les rebuts de l’humanité que sont nos héros s’essaye à une course contre la montre demandant attention et réflexion ? Quelles sont les choses les plus irrespectueuses qu’il est possible de faire – OK, c’est un début, vous êtes sur la bonne piste. Mais rajoutez à cela Dee, Dee qui essaye toujours et encore de gagner le respect de ses pairs, Dee qui en deviendrait presque sympathique si elle n’était pas, elle aussi, une ordure. Dee qui se retrouve enfermée dans la chambre de Dennis, que ce dernier à transformé en un espace game pour ses conquêtes sexuelles. C’est perturbant pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est sa soeur Dee qui s’y retrouve coincée. Ensuite, c’est un jeu pervers qui permet, une fois en plus, d’entrapercevoir la noirceur de l’âme de Dennis. Une réalisation à laquelle Dee arrive vite ; lorsque l’organisatrice de l’escape game, au bout du talkie-walkie enfermée avec elle dans la pièce, lui propose de l’aide pour s’en sortir, Dee de répondre :

No, no, you don’t get it. There’s no going out that door, all right? I know my brother better than anybody else. The fact that his prisoner cannot escape is really what’s getting him off.

C’est parfaitement récité, glaçant de vérité, et aussi horrifiant que les instructions de données par Dennis dans sa vidéo d’introduction (« We’ve also discussed the safe word. Feel free to use it at any time… but, as we both know, from your Craigslist profile, you probably won’t.« ) La troisième chose qui m’a – délicieusement – perturbée, et la réaction de Dennis lorsque Dee parvient à s’échapper. La solution drastique qu’elle adopte est de passer par la fenêtre, marchant sur un minuscule rebord pour atteindre le salon. Et alors que tout le monde panique, Dennis, parfaitement conscient qu’elle n’avait aucun autre choix pour sortir de la chambre, la regarde avec fierté : « Clever girl« . Brrrrrr. On est tous bien content que Glenn Howerton soit là cette saison, finalement, non ?

Dennis a-t-il toujours été aussi tordu qu’il ne l’est cette saison ? La performance de Glenn Howerton est en tout cas fantastique. FXX via Giphy

Les garçons faillissent à résoudre les énigmes de l’escape game, se perdant à la place dans un combat de coqs (pas littéralement, cette fois-ci) ; quelques instants avant que Dee tombe du rebord de fenêtre, l’organisatrice débloque la porte pour lui apporter de l’aide si bien que, techniquement, le gang arrive à faire ouvrir la porte. Les mecs sont hyper fiers de Dee – ils lui permettent de mordre la première dans le steak – et toute sa colère et frustration s’envole lorsqu’elle réalise qu’elle fait partie de l’équipe finalement. C’est triste et pathétique, et encore une parfaite conclusion pour un épisode de It’s Always Sunny in Philadelphia.

It’s Always Sunny in Philadelphia S13E03 : « The Gang Beats Boggs: Ladies Reboot »

Seconde semaine, second épisode de It’s Always Sunny in Philadelphia – et seconde occasion pour Dee d’essayer de se prouver aux mecs. Cette fois-ci, elle décide de refaire le challenge de Boggs, c’est à dire de battre le record de bières bues dans l’avion entre Philadelphia et Los Angeles. Mais attention, ce n’est pas juste un reboot ! C’est un lady reboot ! Dans le all female flight vers la Women’s March, Ses victimes sont la serveuse, Artémis, Mrs. Mac et Bonnie Kelly – soit une alcoolique, Artémis, et les mères de Mac et de Charlie. Mais voilà, Dee étant Dee, elle est toujours persuadée que le meilleur moyen pour gagner est d’écraser les autres ; Artémis, quant à elle, est bien décidée à sublimer l’original des hommes en promouvant l’inattendu. Une chose dans l’autre : les filles se retrouvent à switcher au vin rosé, la serveuse couche avec Frank, Dee trouve en Gail the Snail une nouvelle rivale et Artémis file de l’ayahuasca à tout l’avion, ce qui fait que l’épisode se termine par une séance de dégueulis/ chiasse collective bien dégelasse. « The maximum gross-out. So nobody saw that coming from women. » Touché, Artémis, touché. [Oublions tous que Bridemaids l’a fait avant.]

Vas-y, Dee, tu mérites un win, c’est pas comme si t’avais forcé une alcoolique à reboire. FXX

Ce n’est pas le même coup de coeur que l’épisode précédent, mais « The Gang Beats Boggs; Lady Reboot » est tout de même très drôle. Déjà, il est centré sur Dee, que j’apprécie particulièrement cette saison (enfin, quand je dis « apprécie », ce n’est pas tout à fait ça, mais vous comprenez l’idée). Ensuite, il met en avant pas mal de personnages secondaires qu’il est toujours réjouissant de revoir (Mary Lynn Rajskub <3<3<3<). Enfin, il n'est pas sans ses twists, qui fait qu'il se regarde très facilement – mais en devient aussi un peu fatiguant.

American Horror Story S08E01 : « The End »

Début de saison pour American Horror Story: Apocalypse et c’est la fin du monde ! L’apocalypse, nucléaire, arrive très vite, mais les premières minutes de l’épisode sont palpitantes ; le reste est consacré à la mise en place du décor de la saison, la vie dans un mystérieux bunker dirigé par une encore plus mystérieuse organisation (spoiler alert : c’est forcément lié à l’Antéchrist). Dans le bunker se côtoient des riches assez riches que pour s’être procurés une place, des humbles serviteurs, ainsi que deux jeunes gens choisis pour leur génétique. On retrouve un fabuleux casting, dont quelques visages familiers d’American Horro Story. Si on en croit le générique, les personnages principaux seront : Venable (Sarah Paulson), l’austère femme en charge du bunker, travaillant sous les ordres de la mystérieuse Coopérative, Meed (Kathy Bates), son bras droit, Coco  (Leslie Grossman), influenceuse insupportable, Mallory (Billie Lourd), son assistante, Gallant (Evan Peters), son coiffeur et riche héritier, Dinah (Adina Porter), la « nouvelle Oprah », et l’adulte Michael Langdon (Cody Fern). Figurent aussi au générique Emma Roberts et Cheyenne Jackson mais on ne les voit pas dans ce premier épisode ; à la place, plein d’autres têtes, mais ne nous perdons pas dans tous ces personnages qui risquent de ne pas faire long feu.

D’un coup, mourir sous la bombe nucléaire ne parait pas si mal. Enfin, je dis ça, si Kim et Donnie pouvaient rester loin de leur bouton, je m’en porterais mieux. FX via Just One More Episode (bah ouais, y’a aucune photo de l’épisode sur Google, c’est abusé ! Allez lire l’article, il est bien plus précis que cette bafouille)

La vie dans le buker n’est pas facile pour plusieurs raisons. Déjà, la compagnie : les survivants ne sont pas très agréables. Ensuite, les règles : la Cooperative interdit tout contact sexuel non-autorisé, si bien que nos deux jeunes survivants choisis pour leur gènes, Timothy et Emily, se résignent à ne partager qu’un baiser par semaine (et tous ensemble on fait moooooh, ils sont trop mignons) ; mais elle force aussi des vêtements par classe sociale, un rythme de vie contraignant, et une absence de joie absolue parce que fuck voilà pourquoi, déjà qu’ils sont les derniers humains vivants faut pas non plus exagérer. Enfin, les repas : les survivants mangent des cubes de protéines, sauf lorsqu’ils mangent autre chose mais vraiment, les cubes de protéine ce n’est pas si mal que ça.

Niveau peur, on est dans du Coven : c’est pas terrifiant, mais un peu malaisant. Venable et Mead méprisent les habitants du bunker, et c’est assez réjouissant de les voir manigancer. Cependant, je ne suis pas encore vendue… American Horror Story fait bien les début, c’est souvent sur la durée que ça part en cacahuète.

Les Petits Meurtres d’Agatha Christie : Mélodie mortelle

On continue de regarder Les Petits Meurtres d’Agatha Cristie quand je trouve les épisodes ; hé, il semblerait que La Une les diffuse avant la France alors bon, pourquoi pas. Mélodie mortelle m’a paru particulièrement délicieux par rapport aux derniers épisodes dont j’ai parlé, surement la faute au coté musical très réussi.

Toujours aussi fan des couleurs, mais j’en ai déjà parlé la dernière fois ❤ France 2 via Télé-Loisirs.fr

Le fiancé de Nicky, chanteuse de variété très populaire (dont Marlène est grande fan), est retrouvé assassiné et celle-ci doit mettre sa carrière en pause. Sauf que voilà, le producteur repère en Alice sa nouvelle poule aux oeufs d’or et voici que notre journaliste préférée s’essaye à la chanson (pour le bien de l’enquête, bien sûr)… et s’attire les foudre de Nicky. Laurence, lui, tente tant bien que mal de garder la tête haute alors qu’il a des hallucinations de sa décédée dulcinée.

Nous avons eu le théâtre, le cinéma ; c’était chouette de toucher à la musique populaire ! J’ai passé un très bon moment, comme souvent devant Les Petits Meurtres. Le prochain épisode est annoncé « pour 2019 » sur Wikipédia, et la série me manque déjà.


Deux semaines très chargées, beaucoup de séries vues, trop de mots écrits. Parfois je me dis que je devrais écouter Shipou et juste écrire des débriefs pour les épisodes, mais je galère déjà tellement à écrire ces bafouilles, je ne sais pas si je pourrais gérer plus de pression. Pression que je m’impose. Pfff, c’est trop dur de blogguer.

Et vous, vous regardez quoi de bien en ce moment ?

A lundi pour le débrief à l’heure de la bonne semaine,

Toujours vôtre,

Enid

14 commentaires sur “Ma semaine devant l’écran #32-33 | Les pieds sur terre

  1. J’avais adoré You, Me and the Apocalypse, c’était un petit bijou, très drole et sarcastique et j’adorais Scottie. Voilà.
    Sinon, j’aime beaucoup Wynonna aussi, que je suis à la semaine. Pas tant pour les histoires de revenants qui sont parfois bien trop embrouillées mais pour les personnages que j’adore ❤

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  2. J’avais regardé les premiers épisodes de la première saison de This is us au moment de leur sortie mais je n’avais jamais continué (sans vraiment savoir pourquoi). Je compte bien m’y remettre dans peu de temps, je n’entends que de bons avis sur cette série.
    The Resident me fait envie depuis un bon moment mais tu me fais un peu peur… ^^En séries médicales, j’ai commencé The Good Doctor qui me plait bien avec un internet souffrant d’autisme très attachant, après les autres médecins sont pour le moment moins mis en avant. Et il y a New Amsterdam qui vient de commencer et qui est apparemment assez différent des autres séries du genre.

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    1. Plein de gens ont adoré The Resident, hein, c’est juste que personnellement, ça réveille en moi un cynisme que j’essaye d’ignorer. J’aime savoir que le système est cassé, mais je refuse d’y voir là une machination maligne d’individus machiavéliques (un peu redondant tout ça, mais t’as l’idée). Encore une fois, plein de gens aiment beaucoup, je pense que je suis juste un peu difficile sur le genre 🙂
      Bien noté pour The Good Doctor, j’ai pas encore commencé et j’en ai entendu beaucoup de bien ; pour New Amsterdam, j’vais forcément le voir dans les nouveautés de la rentrée, j’ai l’espoir que ce soit aussi différent qu’annoncé 😀
      Merci des conseils en tout cas !

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  3. Helloooooo!
    Tu es un peu mon héro à regarder tout ça en deux semaines haha!
    Je ne connaissais pas du tout You, Me and the Apocalypse, je l’ai ajouté à ma liste car tu la vends bien ^^
    Concernant les séries médicales ça ne me dit rien du tout. J’ai commencé 911, et si j’avais su que ce serait encore plus too much drama que Grey’s je ne sais pas si j’aurais regardé, mais finalement j’adore (Grey’s en devient plus que crédible du coup, n’importe quoi!)

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    1. J’aime que tu vois ça comme de l’héroïsme, ça redore mon blason de flemme 😀

      Chouette pour You, Me and the Apocalypse ! J’espère qu’elle te plaira.

      J’ai lâché Grey’s il y a quelques saisons, j’hésite à m’y remettre ; j’aime beaucoup 9-1-1 aussi, c’est complètement fou (et donc fun), sans trop de drame relationnel (ce qui avait fini par me barber dans GA). J’me demande si je ne devrais pas regarder plus de séries de pompiers à la place de m’acharner à trouver une série médicale idéale 😀

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      1. Ah peut être que les séries de pompier c’est ton truc après tout!
        Chicago dire c’est vraiment le dire! Par contre station 19 c’est pareil que greys en terme de crédibilité 😅

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  4. People of Earth ❤
    J'espère que tu accrocheras plus à la saison 2 😉 Je suis à jour dans Wrecked (pour une fois) et je trouve cette saison vraiment pas mal mais je m'attendais pas à ce nouveau Chet non plus.. J'espère qu'ils ne pousseront pas trop parce que j'ai un peu de mal.
    You, Me and the Apocalypse est dans ma liste depuis belle lurette, il faudrait vraiment que je m'y mette un jour après tout le bien que j'ai entendu à son sujet !
    J'ai pas mal de retard dans This is Us, il va falloir que je m'attaque à ça très prochainement.. Sinon je compatis, j'ai du mal à me lancer dans une nouvelle recherche d'emploi aussi et je passe mon temps avachie dans le canapé ou dans le lit x)

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    1. J’me sens moins seule du coup 😉

      Je vais forcément voir la saison 2 de People of Earth (écrire la bafouille sur la saison 1 m’a en fait bien remotivée) ; je te conseille chaudement You, Me and the Apocalypse ! C’est court en plus, vite plié (enfin, les épisodes sont de 40 minutes, mais y’en a peu).

      Courage pour This Is Us, c’est beau mais si émotionnellement fatiguant à regarder !

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      1. Oui, je crois bien que c’est pour ça que je repousse le visionnage. Je sais que la série est bien mais elle va me déprimer haha.

        Je vais voir ce que je peux faire pour You, Me and the Apocalypse ! Et j’ai hâte de connaître ton avis sur la saison 2 de People of Earth 🙂

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