Retour sur les pilotes #8 | Nouveautés drames de la rentrée 2018 (septembre)

Bien le bonjour,

Cette seconde vague de test de pilotes pour cette saison devait arriver beaucoup plus tôt (j’ai tout fini depuis une bonne quinzaine de jours) mais j’ai eu une semaine de malade, si bien que je suis encore physiquement fatiguée de tout ce que j’ai fait. Soit, c’est comme ça ; et comme pour les nouvelles comédies de septembre, faire le tri des drames était plus facile que prévu. Je pense que je commence à m’habituer à envoyer les séries à la poubelle.

J’ai testé huit drames, dont trois du câble et cinq des networks : Mayans M.C. (FX), The Purge (USA), You (Lifetime), Magnum P.I. (CBS), Manifest (NBC), FBI (CBS), New Amsterdam (NBC) et A Million Little Things (ABC). Le gros des nouveautés d’ABC est pour octobre, comme toutes celles de The CW – Fox n’a quant à elle aucun nouveau drame pour la rentrée. Je suis donc bien heureuse de n’avoir pas accroché à tout parce que… parce que sinon je serais fichue.

Comme toujours, mes appréciations ne sont que rarement gage de qualité de la série, mais plutôt des impressions sur si elles me correspondent ou pas. On commence par celles que je passe (Retour à l’expéditeur), puis par celles à qui je donnerais une seconde chance (Retour à la case départ) et on finit par celles que je continue (Retour vers le futur).

Retour à l’expéditeur

Sans la moustache, mais toujours les chemises | Magnum P.I. (CBS)

J’aime lorsque les séries rendent les choses faciles pour moi. Je ne connais rien de Magnun, P.I l’originale, avec la virgule – je n’avais jamais vu de photos jusqu’à ce que mon mec adopte le look Magnum cet été (enfin de ce qu’il disait, après vérification, il n’était pas aussi sexy que Tom Selleck, la faute au mulet qu’il avait adopté, l’amour rend aveugle que voulez-vous). Mais bon, une agence détective privé, à Hawaï, pourquoi pas, après tout j’ai beaucoup aimé Hawaii Five-0 pendant un moment. Pour vous donnez une idée d’à quel point je suis inculte : je viens de faire un tour sur la page Wikipédia et je viens d’apprendre que les deux séries se déroulent dans le même univers, et qu’il y a des crossovers, et qu’en fait les deux reboots ont été développés par le même gars. #TheMoreYouKnow

Dans le premier épisode, « I Saw the Sun Rise », on comprend que Magnum travaille avec sa bande de potos, des anciens marines, pour des missions de détective privés. Aussi, il y a un livre qui raconte leurs aventures, possiblement écrit par le mec qui possède la maison dans laquelle Magnum vit ? Je vais pas vérifier parce que soit ça vous tient à coeur et vous le savez, soit vous vous en fichez et du coup, bah on s’en fout. Le premier cadavre au coeur de l’enquête est celui d’un des potos précités, dans un retournement de situation qui ne surprendra personne puisque le meurtre a lieu APRES le générique, générique dans lequel apparaissaient tous les personnages ayant parlé jusqu’à présent sauf le macchabée. Faut pas être un génie pour connecter tout ça. En plus des marines, il y a une meuf, la majordome de la maison qui va totalement coucher avec Magnum un jour où l’autre. Les acteurs sont OK (y’a Zachary Knighton <3), il y a de l’action tout plein, et Hawaï c’est très joli. Voilà voilà.

Cette photo aura suffit à vocaliser le « non » qui vient du plus profond de moi. CBS via IGN

VerdictMagnum P.I. plaira surement à une audience, mais j’avoue que ça ne m’a pas plus branché que ça. Si j’ai envie d’enquête sur l’archipel, je tâcherai de finir Hawaii Five-0. Je n’ai aucune autre remarque constructive (ou pas, d’ailleurs) à apporter.

Vous êtes sûr que c’est pas déjà une série diffusée ? | FBI (CBS)

La petite dernière de Dick Wolf, FBI, met en scène – accrochez-vous – des agents du FBI. Dans le premier épisode, une bombe explose, tue plein de gens (dont des enfants), et les héros cherchent le responsable avant que d’autres explosions ne fassent monter le nombre de victimes. Nos héros sont Maggie Bell et Omar Zidan, et ils sont tout à fait apte à faire le boulot. A la fin, ils trouvent les responsable, et New York est en sécurité.

FBI n’ pas une once d’originalité, mais ça ne veut pas dire que c’est nul. Non, c’est du bon procédural, apolitique, regardable – de préférence en faisant des tâches ménagères (la cuisine, en ce qui me concernait). Ca a le potentiel de donner naissance à de nombreux spin-off et c’est tout à fait on brand pour CBS. En ce qui me concerne, c’est également pas du tout quelque chose que j’ai envie de regarder. Il faudra bien que je me mette au Dick Wolf pour parfaire ma culture, mais je préfère alors regarder ses premières créations, celles qui ont révolutionné la télévision.

Who you gonna call ? FBI ! Via CBS

Verdict : Bon pilote de procédural, exécuté à merveille faute d’être original. Ce sera sans moi.

Retour à la case départ

C’est une question d’énergie | A Million Little Things (ABC)

Après les larmes que j’ai versées pour les Pearson, encore et encore, j’avoue que c’est avec appréhension que j’ai lancé A Million Little Things. J’ai peur d’être à court d’énergie émotionnelle à investir dans le drame, et dès le pilote, la série met les choses au clair : ça va être dur de rester de marbre. Eddy, Rome, Gary et Jon sont un groupe d’amis, inséparable depuis le jour où ils se sont retrouvés coincés ensemble dans un ascenseur. Jon croit au destin et à la puissance de l’amitié. Mais Jon se suicide. Personne ne sait pourquoi : il semblait avoir tout. Sa mort est l’occasion pour tout le monde de se poser des questions existentielles. Eddy, ancien musicien, est-il prêt à quitter sa femme pour sa maitresse ? Rome, lui même prêt à se suicider avant d’apprendre la mort de Jon, pourra-t-il surmonter sa dépression ? Gary, survivant d’un cancer du sain, pourra-t-il apprécier la vie plutôt qu’attendre la récidive ? Que des questions auxquelles j’ai bien envie d’avoir les réponses, mais, mais…

Mais je ne sais pas si j’ai l’énergie. Le casting est fabuleux – James Roday en premier, parce que ❤ -, pas mal de répliques semblent déjà iconiques (« For the record, Gary, your eyes are hazel. And they’re magnificient »), et c’est franchement poignant ; d’un autre coté, il y a ce suicide au centre, dont tout le monde veut faire sens. J’ai peur qu’au fil des épisodes, la mort de Jon soit explicable, puis expliquée, puis disséquée comme si effectivement on pouvait comprendre ce qui pousse quelqu’un au suicide. C’est un reproche que je faisais à 13 Reasons Why (le livre en tout cas), et avec les constantes interrogations des héros lors du pilote, j’ai bien l’impression qu’on se dirige vers ça dans A Million Little Things aussi. Du coup, j’attends les échos pour continuer.

Friendship is a million little things. Cue tears. ABC via EW

VerdictA Million Little Things a beaucoup de choses pour plaire. L’alchimie des acteurs est palpable, permettant à ce qui aurait pu n’être qu’un tire-larmes de devenir un drame poignant dans lequel j’ai été investie. J’attends cependant de voir si ça tient la route. [Aussi, pour Constance Zimmer, dont le personnage non-nommé m’intrigue.]

S’il vous plait ne m’obligez pas à regarder Mayans M.C. | Mayans M.C. (FX)

Je suis la première surprise de ranger Mayans M.C. dans les peut-être. J’étais sûr de sûr que ce serait un non, violent, abrupt, définitif, ne serait-ce qu’à cause de mon désintérêt pour tout ce qui est crime organisé… et pourtant, je me suis éclatée devant « Perro/Oc », même que j’ai envie de voir Sons of Anarchy après avoir fait la sourde oreille aux chaleureuses recommandations d’amis des années durant. Le genre de surprise que j’aime lorsque je teste des pilotes.

Notre héros est EZ (pour Ezekiel), fils d’immigrés Mexicains, génie dont le brillant futur a été compromis par un séjour en prison. Maintenant sorti, il est un « prospect » pour le gang de son frère, les Mayans, gang travaillant avec (mais en vrai pour), un dangereux cartel. Dès le premier épisode, la super-mémoire d’EZ lui attire des ennuis alors qu’il fait escalader une guerre entre les gangs – puis y’a toute cette histoire de concurrence dans les cartels, d’amours de jeunesse, et de taupe. C’était trop chouette, j’ai envie d’en savoir plus – mais j’ai moyen le temps là maintenant.

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Edward James Olmos devient-il vieux ou l’a-t-il toujours été ? FX via Den of Geek

Verdict : J’étais pas sûre d’accrocher aux histoires de bikers, mais en cinq minutes, j’étais captivée. Je ne regarde pas tout de suite – je préfère voir Sons of Anarchy avant – mais je garde Mayans M.C. sur ma liste des séries à voir.

Retour vers le futur

Spoiler alert : je suis à jour | The Purge (USA)

En toute honnêteté, le premier épisode de The Purge aurait toute ça place dans la catégorie des « peut-être » – sauf que j’ai depuis, je suis à jour dans la série et que ce serait malhonnête de dire nier que j’ai fini par accrocher. Dans le premier épisode, « What is America », nous rencontrons les héros que nous allons suivre durant la nuit de Purge. Il y a un couple d’entrepreneurs, se rendant à une fête de la NFFA ; un frère ancien militaire à la recherche de sa soeur ; la-dite soeur et sa secte de sacrifice humains ; et une femme d’affaire, travaillant dans un immeuble sécurité.

Si j’en crois la critique que j’ai écrite lors de la sortie :

« What is America? » fait de son mieux pour faire monter la tension, mais a failli à m’engager dans les intrigues personnelles des personnages. On verra comment la suite se déroule, mais il faut encore faire un petit effort afin de construire l’univers de la purge – qu’on ne voit ici que les dernières minutes de l’épisode. […] Tout n’est pas perdu ; mais tout n’est certainement pas gagné.

Ouais, je m’auto-cite.

« What could possibly go wrong ? » USA via NerdMuch?

Verdict : J’ai bien aimé les films, alors forcément, je vais regarder la série. Je ne suis cependant pas convaincue de l’efficacité du format pour l’histoire racontée. C’est regardable, bien fichu, mais il ne se passe pour le moment pas grand chose.

« Ce n’est pas parce qu’un avion va se crasher qu’on ne peut pas apprécier sa descente », proverbe hollywoodien | Manifest (NBC)

Ecoutez bien : le pilote de Manifest est meh, la série semble promettre de ne pas voler bien haut, mais parfois il faut savoir se faire plaisir. Je pense que Manifest est une série qui va me faire plaisir. Le premier épisode, malencontreusement narré par une voix-off qui promet beaucoup de mystère (mais qui disparaît dans l’épisode 2, ce qui est le genre de truc qui m’insupporte mais soit), commence par nous présenter les passagers du vol 828, en insistant sur la famille Stone qui sera séparée : alors que les grands-parents, la femme (Grace) et la fille (Olive) prennent le vol prévu, le père (Ben), la soeur (Michaela) et le fils (Cal, atteint d’une leucémie) acceptent de prendre le vol plus tardif, le 828 précité. Aussi dans l’avion : une médecin (Saanvi) qui se trouve être en train de faire une recherche sur la leucémie. C’est important. Le reste est le trailer et le pitch de la série : lorsque l’avion atterrit, plus de cinq ans se sont passés, cinq années entières où les vivants ont fait le deuil des disparus – et où la recherche de la médecin a bord a permis de mener à un remède au cancer dont été atteint le fils, si c’est pas beau, ça. Entre les conjoints recasés (une réalité à laquelle Michaela est vite confrontée alors que Ben ne le sait pas encore), leur maman décédée, et le petit Cal qui a une « deuxième chance à la vie », les frangins Stone entendent également des voix qui leur permettent de sauver des gens – et possiblement de faire exploser un avion ? L’épisode se termine en effet sur tous les passagers attirés par le vol 828 et qui regarde l’engin prendre feu et détruire ainsi « toute preuve » quelle qu’elle soit.

Vous l’aurez compris : y’a du mystèèèèèère. L’épisode ne se pose pas un instant, ce que je trouve dommage, et préfère à la place nous construire des connexions évidentes plutôt que de construire doucement sa mythologie – un pari risqué puisque du coup, il faut que tout ça tienne la durée. Le coté complotiste est intéressant, donc ne mènera probablement à rien, mais j’avoue que je suis surtout intriguée par le fait que ça se centre sur une famille, ce qui permet de ne pas trop « forcer les liens » : on se croit parce qu’on s’aime. Bon, après y’a aussi le coté hyper dramatique où on insiste beaucoup sur la seconde chance des passagers alors que pour eh, bah, c’est encore leur première chance ? C’est un peu brouillon, comme pilote, mais de nouveau, c’est un pilote, tout le monde ne peut pas égaler le génie de Lost.

Ca me fait penser : devrais-je me lancer dans The Leftovers ? NBC via The Series Regulars

VerdictManifest a le potentiel d’être une série avec du potentiel qui continue encore et encore à ne pas l’exploiter, avec laquelle je vais invariablement tisser une relation d’amour-haine. Je déteste les pilotes qui nous prennent pour des cons, donc j’ai beaucoup levé les yeux au ciel ; mais je lui laisse une chance parce que ça peut être très fun.

Tordu est le nouveau sexy (ou pas) | You (Lifetime)

J’ai loupé le coche lorsque tout le monde s’est précipité sur You lors de sa sortie, mais me voilà désormais à jour. Contrairement à Purge, j’ai vraiment bien aimé le pilote – mais j’ai trouvé la suite problématique, ce dont je parlerai probablement dans mon débrief hebdomadaire. Tout ça n’a pas tant à voir avec Joe, le héros de la série, stakler de l’aspirante poète Guinevere, mais avec la façon dont ses actions sont légitimées par le développement des personnes qui ne l’apprécient pas – en gros, tout ceux qui le trouvent louche sont des gros gros cons, ce qui fait qu’on ne peut s’empêcher de le soutenir, ce qui est problématique AF parce qu’il se masturbe en espionnant les filles par leur fenêtre lorsqu’il n’est pas en train de comploter un meurtre. Mais soit, ce n’est pas le sujet du pilote ; mais j’ai du mal à détacher mon expérience des deux, puisque mes craintes premières sont vérifiées dans les épisodes suivants.

Joe travaille dans une bouquinerie, et à tout d’un garçon normal ; sauf que voilà, le moment où Guinevere rentre dans son magasin est le début d’une obsession. Tout ce qu’elle fait, il le perçoit comme une invitation, et en quelques recherches, il a accès à ses réseaux sociaux – en gros, à toute sa vie. Alors qu’il la suit à une soirée, il lui sauve la vie : et la voilà reconnaissante. Mais ça ne lui suffit pas. Il la veut pour lui, entièrement pour lui… et à la fin du première épisode, il kidnappe son ex petit ami. You est fascinant, et bien malaisant, notamment grâce à la performance de Penn Badgley qui joue, en gros, le rôle de Dan si il narrait Gossip Girl (je saisis toute occasion de taper sur cette série et ses relations problématiques). Mais You navigue aussi des eaux dangereuses. Son anti-héros n’est pas un serial killer aux bonnes intentions, ni un trafiquant de drogue qui échange son humanité pour des tendances sociopathiques : Joe est un « gentil mec ordinaire », qui ne comprend pas qu’on ne puisse pas retourner ses intentions, qui est persuadé que la femme qu’il aime se doit de l’aimer en retour. Le fait qu’il soit le protagoniste est risqué : certes, la série insiste sur le fait que tout ce qu’il fait est dangereux, creepy et criminel ; mais comme je le disais en introduction, le fait qu’il s’en prenne plein la gueule semble parfois lui donner raison. A regarder avec un oeil critique.

 J’étais étonnée de ne pas trouver de retours comme le mien… puis j’en ai trouvé un. Voici un billet de Betches qui met des meilleurs mots sur les problèmes que j’ai souligné.

Rien de mal avec un peu d’obsession, si ? Lifetime via Indiewire

VerdictYou est différent de ce qui est à la télévision. C’est un bon thriller ; mais dans une époque où un grand nombre de femmes se font harceler tous les jours, et où autant de mecs ne comprennent pas qu’être un « bon gars » ne les rend pas légitime de toutes les attentions du monde, c’est également une série potentiellement très dangereuse. Je suis plus que partagée.

Après le cynisme, les bonnes intentions | New Amsterdam (NBC)

Il y a quelques semaine, je déplorais mon manque d’accroche à The Resident et publiait une recherche de poste pour une série médicale, dans une tentative d’humour. New Amsterdam semble être une candidate en or qui répond à pas mal de mes critères. Je suis en joie ; c’est de loin mon pilote préféré des drames US de septembre.

L’histoire est simple : le Dr. Max Goodwin souffre du syndrome de l’homme blanc qui va sauver le monde avec sa sagesse absolue, mais on lui pardonne parce qu’il n’est qu’un gros con qu’à deux reprises dans le pilote. Il est de retour à New Amsterdam, un hopital qui « fait les choses autrement », et il est là pour écouter les docteurs – ou presque. Il commence par virer tous le service de cardiologie (parce qu’ils opéraient pour rien), puis ré-engage Dr. Reynolds, parce qu’en fait c’est un gars bien. Y’a pas de bisou dans l’épisode, ce qui change, mais Reynolds vient de rompre avec Dr. Bloom, une urgentiste qui en fait des tonnes pour ses patients. Le second acte de gros con est de dire à Dr. Sharpe (Freema Agyeman de nouveau dans un rôle de docteur, mais cette fois-ci elle ne souffre pas du syndrome post-Rose), oncologue en charge de la communication de l’hôpital : il veut qu’elle « remette les mains à la pate » alors qu’elle s’occupe de rapporter de l’argent à l’hôpital autrement. Sharpe et Goodwin ont de la chemistry les gars, ou peut-être que c’est que dans ma tête ? En vrai, Goodwin est marié-mais-c’est-tendu, et sa femme est enceinte donc c’est pas pour tout de suite ; aussi, il a un cancer, et il veut que Sharpe soit son médecin. Enfin le Dr. Frome est un super-psychiatre who cares to much et le Dr. Kapoor ne se laisse pas marcher dessus. Tout le monde est très compétent. La direction n’est pas tellement d’accord avec ce que Goodwin fait, mais Goodwin s’en fiche : il va changer le système en désobéissant aux règles (ou comme la tagline le dit si bien : « Break the rules. Heal the system« ).

J’ai oublié, j’ai une question : quelqu’un peut m’expliquer l’intérêt de supprimer la salle d’attente des Urgences ? NBC via IMDb

Verdict : Après ma déception du trop plein de cynisme de The ResidentNew Amsterdam est un bol d’air frais. Oui, c’est tout aussi caricatural, mais ça a l’avantage de montrer l’espoir et non pas juste à quel point le monde va mal. Ca me plait


Preuve que je ne suis pas encore vieille, j’ai vite dit nom aux deux nouveaux drames de CBS – ce qui me fait penser, d’ailleurs, vous aussi vous fantasmez sur votre retraite, en mode « j’aurais le temps de regarder toutes les séries que j’ai mises de coté » ? Juste moi ? OK. De retour à mon premier amour, je reste fidèle aux nouveautés de la NBC, où New Amsterdam m’emballe carrément. ABC reste entre deux-eaux, franchement, on dirait que j’ai fait mon tri selon mes affinités avec les chaînes mais c’est un hasard (ou du programming bien pensé). Au niveau du câble, tout m’a relativement emballé, et je vais certainement The Purge et probablement You (malgré mes impression mitigées) cet automne (merci le ciel pour les séries courtes).

Qu’avez-vous pensé de ces pilotes de septembre ?

A bientôt,

Enid


Nouveautés de la rentrée 2018 : Pilot testing 201
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8 commentaires sur “Retour sur les pilotes #8 | Nouveautés drames de la rentrée 2018 (septembre)

  1. Je n’en ai pas encore vu une seule nouveauté mais je sais déjà lesquelles je ne regarderai pas :
    – FBI : j’adore les cop shows mais celui-ci n’a à priori aucune originalité et en plus je ne connais pas le casting
    – Mayans M.C. : je n’ai pas vu Sons of Anarchy donc ce n’est pas pour moi pour l’instant
    – You : malgré toutes les bonnes critiques, le concept de base me dérange et vu ce que tu en dis, je vais continuer à m’abstenir
    Tout le reste, je finirai par tester un ou deux épisodes pour voir ce que ça donne.

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  2. Je trouve que This is us est bien en dessous cette saison donc je vais tenter A million little things car j’ai des larmes en stock 😛
    J’adore You et ça me dérange vachement de soutenir un stalker et de détester une victime (même si elle ne se rend pas compte du délire).
    Cool pour New Amsterdam! Je vais peut-être commencer ça du coup avant de regarder The Resident!

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  3. C’était une erreur de comparer A million little things à This is us avant même que ça ne commence. Les attentes sont trop hautes, les comparaisons trop importantes. J’ai même pas osé lancer la série pour l’instant x)

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    1. Pour être juste, c’est en partie grâce au succès de This Is Us qu’on donne une chance à une série comme A Million Little Things
      Mais après, c’est vrai que c’est dommage de comparer, on arrive toujours devant la série avec en tête « ah ouais, c’est le nouveau Lost » ou ici « c’est This Is Us avec des amis ». Toutes les séries s’inspirent du paysage de la télévision, on n’avance pas si on s’arrête à « untel ou untel le fait mieux ».

      Franchement, à part le coté sensibilité tire-larmes (et peut-être, le mystère ?), les deux séries n’ont pas grand chose en commun, et des tire-larmes, y’en avait avant This Is Us 😉 (et des mystère aussi, et des tire-larmes/mystère aussi).

      Bref, si c’est ce qui te retiens, c’est dommage 🙂

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  4. New amsterdam est la nouveauté de la rentrée que je préfère pour le moment. Comme tu le dis c’est assez caricatural, on se demande comment le nouveau directeur va pouvoir bouleverser autant de règles mais c’est terriblement touchant. On fait face à des branches au sein d’un hôpital que l’on suit peu dans les autres séries du genre, j’adore !
    You n’est pas loin derrière avec Penn Badgley fascinant et flippant à la fois. Je n’ai pas le même problème que toi en regardant la série, enfin je ne trouve pas forcément que les actes e Joe sont légitimés parce que Peach est exaspérante et le voisin un gros con. Je pencherais plus vers l’ambiguïté même du personnage, la manière avec laquelle il peut être très attachant et la minute d’après malsain par sa vision biaisé de ce qui l’entoure.
    J’ai trouvé le pilote de Manifest un peu trop rapide mais ça m’a donné envie de continuer et pour le moment j’aime bien. Je ne m’attends pas à une grande série mais j’espère qu’on va avoir notre lot de mystères et de révélations.
    Pour moi, le pilote de A Million Little Things est beaucoup trop dramatique pour que j’ai envie de continuer. Tout est amené pour pleurer un bon coup mais ça n’a pas marché sur moi.

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