Avant c’était mieux | Ready Player One (2018)

Je ne critique pas souvent les films parce qu’il en faut peu pour me déplaire mais beaucoup pour m’emballer, si bien que ma réponse globale est bien souvent « meh ». Mes notes les plus données sur SensCritique sont d’ailleurs 6 puis 7, puis 8 (parce que parfois, quand même, j’apprécie ce que je regarde), 5 et 4, les trois se suivant de quelques unités. Cela n’est que le reflet des difficultés que j’ai de juger, les films en particulier. Sur quoi dois-je me baser ? La beauté des images ? L’intelligence du scénario ? La performance du casting ? J’en fais quoi des beaux films qui m’ont fait profondément chié, des films débiles dans lesquels les acteurs sont très bons, des films qui semblent rafistolés mais dont l’histoire est sublime ? Aucune idée. Je me perds dans les notes, et, incapable de faire la part des choses, je finis toujours par me rabattre sur la même chose : ce que le film m’a fait ressentir.

Un bon film, pour moi, est un film qui m’évoque quelque chose. Il peut me fasciner, sans que je ne sache pourquoi. Il peut me faire rire, me faire peur, m’exciter ou encore me faire pleurer. Il peut me rendre heureuse ou au contraire profondément malheureuse. Un film qui ne me remue pas, qui ne réveille aucune émotion, me paraîtra toujours d’un ennui profond. Il peut être rythmé, spectaculaire, intelligent et joué à merveille ; à mes yeux, il sera un échec. Il se perdra dans la masse des « meh » et, éventuellement, je n’en retiendrai que des souvenirs insipides.

Ready Player One est un de ces films qui aura failli à piquer mon intérêt.

Et pourtant, il avait beaucoup pour me plaire.

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