C’est parti pour le second duo de semaines dans ma folle épopée pour rattraper mon retard de publication d’articles. Ça va être plus court parce que j’ai beau avoir vu beaucoup, c’était beaucoup de la même chose, mais je vais pas m’engager dans une description en détail de tous les épisodes de The Fosters ou alors on sera encore là dans un an (voir trois).
Je suis passée à la phase emménagement de mon déménagement (euh, non, du coup, juste à mon emménagement), et j’ai été prise d’une grande lassitude. Je suis en temps plein pour les dernières semaines de mon job étudiant, j’ai encore quelques obligations étudiantes qui me prennent de l’énergie, et je dois me contenter d’une ou deux soirées seule par semaine, ce qui est trop peu. J’ai toujours du mal lorsque je n’ai pas de temps pour moi ; je me retrouve submergée, et je n’ai plus qu’une envie, celle de rester au lit sans jamais plus sortir de chez moi. Dans le pire des cas, ça s’est soldé par des gros passages à vide ; ici, je vois le bout du tunnel puisque cette semaine – en temps réel – je preste les dernières heures de mon contrat étudiant, je fais passe la main dans mon second job et j’en ai finis avec (la plupart de) mes engagements. Je dis cette semaine, mais en réalité, tout ça c’est aujourd’hui – demain est un jour nouveau !
C’est bizarre d’écrire au présent, donc retournons dans le passé. Ma lassitude s’est donc soldée par un binge watching dans les règles de l’art – cinq saisons en deux semaines -, qui m’a fait un bien fou mais aussi un peu de mal. J’avais beau avoir de l’énergie pour rien, surtout pas écrire, j’ai défendu mon mémoire avec succès, plus de succès que prévu, et je suis un peu fière, tout de même : c’est ce que j’aime faire, et c’est bon d’entendre que j’ai peut-être un futur dans le domaine de la recherche. Enfin bon, ne nous emballons pas ; j’étais au même stade il y a deux ans, et j’ai quand même fini par noyer ce constat dans une marée d’incertitude et de manque de confiance en moi. Oh mince les gars, je voulais pas de nouveau plomber l’ambiance – je devrais juste arrêter de raconter ma vie, on n’est pas là pour ça, on est là pour les séries !
Tout d’abord, information importante : Khiem a gagné Making It ! Les concurrents étaient tous adorables, mais ce petit gars était mon chouchou : il avait un dark side que les juges ne comprenaient pas, mais il a réussit à leur donner ce qu’ils voulaient dans pour autant compromettre son art. Son théâtre en plein air était magnifique, et son arche de mariage – le dernier défi – à la fois élégante et romantique. Cette émission est magique et j’ai hâte de son retour l’été prochain.
Le programme série hebdomadaire est toujours aussi léger : je suis toujours à jour dans Wrecked, j’ai dit au revoir à Younger, bonjour à la saison 13 de It’s Always Sunny in Philadelphia et la première de The Purge, et « bah tiens, t’es de retour, toi ? » aux Petits Meurtres d’Agatha Christie. Niveau rattrapages de l’été, c’est lamentable, même si j’ai techniquement vu le premier épisode de People of Earth (avant d’entamer d’autres rattrapages mais je m’avance, c’est pour le débrief prochain) ; bien sûr et comme annoncé, c’est The Fosters qui a rythmé mon existence, et ça n’a rien à voir avec le fait que le générique est comme un gros câlin bien douillet qui vous rappelle que l’amour est partout autour de vous, rien à voir vous m’entendez ?
Oh, mince, je suis allée le ré-écouter et j’ai envie de revoir la série, c’est malin parce qu’il n’y a pas de coffret DVD et cette réalisation me plombe le moral grave. NON MAIS NON, ON A DIT LÉGÈRETÉ ET BONNE HUMEUR, ENID, TU VAS PAS RECOMMENCER !
Désolée.
Allez, discutons séries, il reste encore une semaine entière à couvrir après ça et j’ai regardé This Is Us, donc ça va être une vraie tranche de rire.
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